Serge Frogtéba BAMA

L’incinération de voleurs, un phénomène de plus en plus répandu

La ville de ADETIKOPE est confrontée à un problème sérieux d’histoires de vol. Des auteurs de vols qu’on essaye de coincer. Malheureusement s’engager dans la poursuite d’un auteur de vol s’avère être une démarche un peu complexe, vu les procédures auxquelles nous sommes soumis. S’engager dans une telle démarche se révèle donc être un sacré investissement de temps et d’argent. Sans avoir la garantie d’une satisfaction. C’est ainsi que plusieurs vols restent impunis.

Pourquoi les gens optent-ils pour une autre alternative ?

Il existe plusieurs vols qui restent impunis. Les auteurs de ces vols errent dans la nature car les victimes ont souvent abandonné les poursuites, par peur d’investir du temps et de l’argent pour des personnes qui ne seront peut-être pas arrêtées. Les gens ont ainsi de moins en moins confiance en la procédure policière pour arrêter les auteurs de vols. En conséquence les gens ont développé d’autres alternatives qui leurs permettent de se soustraire aux démarches policières légales. Des procédures parfois qualifiées de trop longues et peu satisfaisantes.

C’est dans cette optique que certains décident de prendre les choses en main et de se venger eux-mêmes en utilisant des méthodes peu orthodoxes.

La vindicte publique ou populaire des acteurs de vol

C’est une action de punition collective ou de vengeance menée par des membres d’une communauté ou de la société en général. Et cela très souvent en dehors du cadre légal. Il s’agit d’une forme de justice populaire où les individus prennent la loi en main pour punir quelqu’un qu’ils estiment avoir commis un acte répréhensible. La plupart des voleurs victimes de vindicte populaire sont pris en flagrant-délit. On les lynche jusqu’à ce que les forces de l’ordre n’arrivent sur les lieux. Cette pratique, considérée comme illégale et contraire aux principes de l’État de droit, est malheureusement courante.

L’incinération des auteurs de vol

D’autres optent plutôt pour l’incinération des voleurs. Il s’agit d’une méthode peu orthodoxe et très cruelle, qui consiste à brûler vif littéralement un auteur de vol. Pour ce faire, on utilise généralement de l’essence et des pneus de voitures pour brûler des auteurs de vols souvent pris en flagrant délit.

Crédit photo : Jens Mahnke, via Pexels

En effet, dès que les gens prennent un voleur en flagrant délit, ils commencent par le molester en le tabassant jusqu’à un point que l’on n’imagine même pas. Ensuite, on l’asperge d’essence et on l’enflamme. Les cris de douleur sont inimaginables, mais certains regardent la scène jusqu’à ce que le voleur se taise. Après cela, on appelle la police et tout le monde reprend ses activités quotidiennes avec la satisfaction d’avoir contribué à l’arrestation d’un acteur de vol parmi tant d’autres.

Le jet d’un sort de sorcellerie sur les acteurs de vol

La sorcellerie est une pratique qui implique l’utilisation de pouvoirs surnaturels. Afin de produire des effets magiques pour influencer les événements de la vie d’une façon aussi bonne que mauvaise. Elle est souvent associée à la croyance en des forces mystiques. Croyance en des êtres surnaturels tels que des esprits, des démons ou des divinités. Les pratiques de sorcellerie varient selon les cultures et les traditions. Pour faire payer un voleur, certains décident donc de vendre leurs âmes à des sorciers charlatans qui pratiquent des sorts dont les détails échappent à ma connaissance.

Crédit: Pixabay, Via Pexels

C’est ainsi que les novices en matière de sorcellerie se rendent dans des temples vaudous pour jeter des sorts aux voleurs. Certains acteurs de vols sont foudroyés.

Mais la plupart du temps, les victime de vols qui s’apprêtent à se lancer dans cette procédure passent un message souvent en faisant gongonner dans tout le quartier. Laissant ainsi paraître ou non ce qu’ils s’apprêtent à faire. Ce sort de tonnerre n’est qu’un parmi tant d’autres.

En procédant ainsi, ceux qui s’y engagent se sentent à l’abri des lois . Etant donné qu’il est quasiment impossible de prouver l’utilisation de sorts dans une affaire de vol. Et bonne chance à celui qui voudra rassembler des preuves !

Mon avis sur le sujet

Personnellement, j’ai toujours trouvé cette pratique très cruelle et je me suis souvent demandé pourquoi certains y avaient recours. Aujourd’hui, je crois avoir trouvé certaines raisons. Bien sûr, cette pratique est totalement contraire à la justice. Et il semble que les auteurs d’incinération n’aient ni cœur, ni sensibilité, ni respect pour les lois qui protègent la personne humaine.

Mais comme quelqu’un l’a dit : « On finit par perdre toute forme d’humanité lorsqu’on est victime d’un ou de plusieurs vols au point d’avoir risqué de perdre sa propre vie. Celui qui vole est la pire des choses qui soit. Un voleur est le genre de personne qui détruit votre vie de façon radicale. Et s’il veut prendre quelque chose de vous, il peut soit vous tuer s’il en a envie, soit vous laisser la vie sauve.« 

Tout porte à croire que certains agissent sous l’effet d’une colère intense due à ce que les acteurs de vol et leurs actes leur font subir, tandis que d’autres agissent par vengeance.

Crédit: Susanne-jutzeler-sujufoto, Via Pexels

Il est courant de voir des voleurs trancher la gorge d’une tierce personne pour lui voler son engin ou décapiter leur victime. Les vols de motos et de portables sont particulièrement fréquents dans la ville d’Adétikopé au Togo, et les auteurs de ces actes ne semblent éprouver aucune pitié. Ils sont prêts à user de tous les moyens, y compris la violence et le meurtre, pour braquer et prendre possession des motos de leurs victimes. La police et les services de sécurité font de leur mieux pour mettre la main sur ces malfrats, mais souvent sans succès, laissant les habitants dans l’attente d’une issue favorable.

Malheureusement, on n’arrive pas souvent à coincer les criminels les plus violents, ceux qui tuent pour voler. Dans les rues, il y a des voleurs de toutes sortes, et ils volent sans relâche. Les plaintes, il y en a tous les jours et certains, c’est pénible. La population en a marre des procédures longues et parfois coûteuses pour arrêter un simple voleur.

C’est pour cette raison que certaines personnes ont décidé de prendre les choses en main. En procédant par des méthodes peu orthodoxes pour lutter contre les vols récurrents dans la ville. Les gens s’engagent alors dans une vindicte populaire. D’autres optent pour la sorcellerie, tandis que d’autres plus radicaux préfèrent l’incinération. Bien que La vindicte et l’incinération soient considérées comme contraire à la justice. Surtout l’incinération qui est considérée comme inhumain. Ceux sont des violations des droits fondamentaux de l’être humain.

Certains pensent que ces voleurs ne feront que sortir après quelques mois de leur arrestation. Et recommenceront par voler encore et encore. Par faire du mal au gens jusqu’à ce qu’on leur mette la main dessus. Un adage en langue EWE dit : « Un voleur qui n’est pas mort, ne finit jamais de voler« .

En ce sens, l’incinération serait par excellence le seul et unique moyen garantissant que les voleurs disparaissent pour toujours. Par conséquent, cela réduirait également la fréquence des vols en envoyant un message. Un message fort dissuasif aux autres voleurs.

L’incinération des voleurs suscite des opinions mitigées. Les partisans de cette pratique ont leurs raisons solides, tandis que ceux qui s’y opposent ont également les leurs. Quelqu’un a récemment exprimé : « Je ne pense pas que je pourrais dissuader un groupe de personnes qui s’apprête à brûler vif un voleur. Mon seul apport serait de tenir les jeunes à distance de cette scène horrible et de leur donner un conseil : le vol est un acte mauvais. Et quand la population vous prend en flagrant délit, c’est l’enfer que vous vivrez réellement. »

Serge Frogtéba BAMA


Musique au Togo : les chanteurs de dépravation pourraient bientôt avoir des problèmes avec la justice

La musique est la science et l’art, consistant à arranger et à ordonner les sons et les silences au cours du temps, de sorte que les sons obtenus soient agréables à l’oreille. Elle pourrait être définie comme un moyen pour exprimer sa sensibilité, ses idées ou convictions, que l’on voudrait partager avec d’autres. C’est ainsi qu’elle contribue à changer les choses, à informer d’autres… Aussi peu de gens savent ce que cela implique vraiment la musique et ignorent l’effet que celle-ci pourrait avoir sur notre quotidien.

Crédit: Image par Firmbee, Via Pixabay 

Depuis peu de temps au Togo, l’on assiste à la naissance de certaines chansons qui semblent s’écarter des objectifs que vise la musique. C’est ainsi que tout le monde se lance dans la musique et chante tout ce qui leur passe par la tête. D’autres s’en vont jusqu’à étaler leurs désirs les plus profonds à travers leur musique. Sauf qu’ils ignorent ce que cela impliquerait, dans la mesure où ils décident de le partager avec les autres. Certains l’on comprit mais d’autres malheureusement pas. En effet, depuis quelque temps, des chansons devenues vraiment virales secouent la toile. Des chansons portant des messages pas très orthodoxes.

Traîner en justice les auteurs de dépravation en musique, est-ce restreindre la liberté d’expression ?

Pour les uns, traîner les auteurs de dépravation en musique serait une façon d’empêcher aux gens de dire de façon libre ce qu’ils ressentent. C’est tout comme les empêcher de s’exprimer librement. D’autres par contre pensent qu’il le faudrait, dans la mesure où cela permet de restreindre la divulgation de contenus qui n’affectera pas la jeunesse. Celle qui est la relève de demain. Celle-ci fragile qu’on essaye d’éduquer afin qu’ils deviennent de bons citoyens modèles et responsables de demain.

Monsieur le Ministre des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat Prof Komla Dodzi KOKOROKO a pris conscience des enjeux de musique à caractère dépravant. C’est dans optique qu’il releva deux directeurs de leurs fonctions pour avoir fait chanter un certain artiste dont les contenus musicaux à caractère dépravant seraient non seulement néfastes pour la jeunesse, mais aussi contraire aux valeurs qu’on essaye d’inculquer aux plus jeunes. Les trois directeurs ont été réengagés par la suite et le chanteur en question s’est finalement excusé et a promis de retravailler à l’avenir les contenus de ses chansons. Espérons qu’il en soit ainsi. Car désormais la Fédération Togolaise de Musique s’en charge.

En réalité, cette décision a été critiquée par les uns dans la mesure où ils ne voient pas en quoi cela pourrait affecter la jeunesse. Car selon eux : « Il n’y a plus rien à cacher de nos jours, car les enfants savent déjà tout. Et étant donné qu’ils savent déjà tout, on ne devrait pas les laisser avancer dans ce sens. Une chanson dont les paroles traduites signifient :

« Un peu… … Ma chérie coco, ma copine. Ça fait longtemps que je l’ai plus fait… Ça fait longtemps… Si tu me laissais le mettre dedans… Je n’accepterai plus de l’enlever… Chéri Coco, vient, allons au lit… Toi et moi allons jouir… »

En bref, selon moi, de telles paroles qui tournent en boucle dans la chanson ne peuvent être que nuisible à la jeunesse, les principaux consommateurs des musiques à caractère dépravant. Certains parents en sont conscients et refusent à leurs enfants de chanter de telles chansons en leur présence.

Dans une interview exclusive réalisée par Grand Reporter Media, on pourrait entendre le Président de la Fédération Togolaise de Musique ARIAL DASSANOU donner son avis sur la musique avec des contenus dépravants.

Mon avis sur le sujet

Limiter les chansons à caractère dépravant ne peut pas être une bonne chose. En effet le ministre de l’Éducation au Togo a remarqué cette influence que peut avoir la musique sur la personnalité. C’est pour cela qu’il a pris des mesures (même si trop radicales pour d’autres). Tout cela afin de donner un message clair et simple : la musique peut-être néfaste et chanter du n’importe quoi pourrait affecter la jeunesse.

Serge Frogtéba BAMA


L’Éducation: C’est quoi?

L’Education est un processus par lequel les personnes adultes inculquent aux jeunes novices des valeurs ou des normes afin qu’ils puissent être en harmonie avec la société dans laquelle ils vivent.

Éducation et instruction

La plupart confondent les termes éducation et instruction dans la mesure où ils croient envoyer leurs enfants à l’école pour qu’ils soient éduqués et pour qu’ils puissent plus tard trouver rapidement un job. Pour eux, parlant d’éducation, ils indexent l’école. Alors qu’il y’a une différence entre l’éducation à l’école et celle qu’ils devraient recevoir à la maison.

L’éducation est plus un travail des parents, que celui de l’école

Certains parents font l’erreur de confier totalement l’éducation de leurs enfants à l’école. Alors que l’école ne vient que greffer d’autres valeurs à celles déjà intériorisées par l’enfant au sein de sa famille. C’est pour cela qu’il existe une sacrée différence entre un enfant bien éduqué et bien instruit et un enfant mal éduqué qu’on essaye d’instruire.

L’éducation à la maison

L’éducation à la maison est essentiellement basée sur les valeurs, le savoir- vivre et savoir-faire que transmettent les personnes adultes d’une famille à leurs enfants. Cette éducation dans ce cas est alors familiale et permet à l’enfant d’intérioriser un certain nombre de valeurs telle que : le respect, l’obéissance, les manières de vivre, de faire, bref comment balayer la cour par exemple ou encore comment faire la cuisine.

Aussi l’enfant apprend à être honnête à ne pas insulter et à respecter tout le monde surtout les personnes âgées. À la maison, l’enfant apprend qu’on ne parle pas la bouche pleine. Il apprend qu’on doit aider les parents à accomplir certaines tâches, qu’on ne doit pas mentir… C’est à la maison aussi que l’enfant apprend plus sur sa culture. Les tabous et autres choses ayant trait à son groupe d’appartenance. Et la première des choses est qu’il apprenne sa langue maternelle, c’est à dire celle de son village. Ce dernier point est très essentiel dans l’éducation de l’enfant. Parce que elle lui apprend l’histoire de son peuple. C’est à dire l’histoire sur l’origine de son peuple et son évolution au cours du temps.

Les jeux sont aussi un moyen pour l’enfant d’apprendre

L’éducation que reçoit l’enfant pourrait tout aussi découler de certaines activités. Des activités quotidiennes mais aussi des jeux auxquels l’enfant participent contrôler essentiellement par la famille. Etant donné que tous les jeux ne sont pas adéquat aux enfants.

Ce qu’il en ait de l’instruction

L’instruction à l’école ne peut substituer l’éducation reçue à la maison. Car les contenus transmis à l’école renferment plus de contenus instructifs que ceux éducatifs. Grâce à l’instruction par exemple, l’homme acquiert des connaissances relatives à l’exercice d’un métier. Dans cette perspective l’on parlera de formation professionnelle. C’est aussi un ensemble de connaissances lui donnant droit à une attestation attestant de sa capacité dans un domaine quelconque.

Le rôle de l’école dans l’éducation d’un enfant

À l’école, on apprend à l’enfant à lire, à écrire et à exprimer sa pensée de façon libre. Bien que cette institution transmette à l’enfant des connaissances sur le monde, c’est-à-dire l’aide à comprendre le monde et à apporter un jour du changement, il n’est pas à exclure le fait que l’école puisse s’écarter de son rôle principal qu’est l’instruction pour transmettre des contenus éducatifs. Des contenus éducatifs qui comblent d’autres reçus à la maison : parlant de ces contenus éducatifs, on peut citer les attitudes et valeurs.

L’école transmet des attitudes et des valeurs

L’école transmet également des attitudes. Des attitudes comme: la discipline, la ponctualité, la soumission, la compétition, l’ordre, etc. Et aussi des valeurs telles que : l’éloge du travail, l’assiduité, la droiture, la persévérance, l’application, l’attention…

L’avantage quand l’enfant reçoit une bonne éducation au sein de sa famille

L’école est aussi un lieu de socialisation de l’enfant. Car elle lui permet de faire la rencontre d’autres jeunes avec lesquels il joue et participe à d’autres activités. Mais il faudrait que son éducation à la maison lui prépare à l’avance à certains évènements de la vie. Tout cela afin qu’il ne se laisse pas influencer par les mauvaises habitudes de certains de ses camarades. Celà est important car un enfant qui reçoit une bonne éducation dans une famille stable à plus de chance de ne pas se laisser influencer par ceux qui n’ont pas eu la chance de recevoir une bonne éducation. À l’école, on n’apprend non seulement à écrire et à lire. Mais aussi on n’apprend un peu plus du milieu voir du monde dans lequel on vit.

Pour conclure, l’éducation reçu à la maison est importante et il ne faudrait pas la négliger. L’école instruit certes, mais elle transmet également des contenus éducatifs implicite. En dehors de ces deux institutions, on peut également citer l’église, les mass médias, les groupe de pairs… Ils ont tous un rôle à y jouer dans l’éducation, et contribuent à la construction de la personnalité d’un enfant.

Par Serge Frogtéba BAMA


La Mort: Memento, homo, quia pulvis es, et in pulverem reverteris

À toutes ces personnes qui ont perdu un être cher.

Il faudrait avoir complètement les yeux fermés pour ne pas regarder tout ce qui se passe actuellement. Les choses changent. Et la mort nous suit comme une ombre. Aujourd’hui, j’ai vu un cadavre. Un mort. Un homme sans vie; le vrai cadavre, je veux dire. Et je vous assure que depuis, j’ai au fond de moi un sentiment que je n’arrive pas à dompter.

Crédit Photo: PublicDomainPictures, via Pixabay

Messieurs…, Mesdames…, laissez vos blagues de côté. À vrai dire, quand la mort vous prend en hottage, personne ne peut vous tirer de ses griffes. Face à la mort, il n’y a ni détour ni d’issu possible. Quand vous cessez de respirer, vous devenez une autre personne. La couleur de votre peau…bref je vous épargne les détails ; en résumé vous devenez quelque chose qu’on ne peut plus très bien identifier. En plus, ceux qui vous enviaient ou vous détestaient auront une once de pitié pour vous.

Il faut dire qu’il n’y a qu’après la mort d’un être proche que nous prenons un moment pour réfléchir à la vie. À notre vie en particulier que nous menons. Et si vous y réfléchissez à deux fois vous comprendrez que faire du mal à autrui, chercher des querelles, parler de la vie des gens ou les calomnier, briser des ménages, causer du tort à autrui ou détruire la vie de quelqu’un est vaine. Vous ne prendrez pas ce plaisir à détruire la vie des gens après avoir passé un instant avec un cadavre.

Crédit Photo: KELLEPICS, via Pixabay

Je vous assure qu’il n’y a qu’un cadavre, un mort pour vous rappeler que nous partirons les mains vides. Il n’y a qu’un mort pour vous rappeler à quel point vivre est le plus beau cadeau qui puisse être. La mort est malheureusement ou heureusement le prix ultime que nous payerons tous.

En effet, il n’y a que la mort qui nous amène à faire une introspection. Et à confirmer de toute évidence le fait que l’homme n’est rien d’autre qu’un cadavre ambulant. Sa vie ne tient qu’à un fil. Je vous jure que si vous avez la malchance de voir comment on traite un cadavre, vous renonceriez à la mort. Vous y renonceriez à n’importe quel prix si cela était possible.

Aimez-vous les uns les autres, tant que nous y sommes. En plus de ça, vivez chaque instant de votre vie comme si c’était le dernier. Faites ce que vous voulez en restant sur le droit chemin; c’est-à-dire en essayant d’être juste car personne n’est saint. Nous avons tous un cadavre dans le placard. Mais je veux vous rappeler une chose : si vous n’apprenez pas des erreurs passées, vous serez tenté de les répéter.

Le Chanson Brother du groupe Kodaline

Dites ce que vous pensez aux gens. Et essayez de régler vos conflits avant que la cloche ne sonne pour l’un parmi vous ; afin de éviter de passer le restant de votre existence à culpabiliser… À vrai dire, si vous n’avez rien à vous reprocher, ni à vous ni à quelqu’un, vous partirez en paix. C’est ainsi que le jour de vos funérailles on vous exposera. Tout le monde passera vous rendre un dernier hommage ou vous voir pour une dernière fois.

En ce moment-là, chacun se souviendra d’une chose ou de toutes les choses que vous leur avez faites. Et ce dont les gens se souviendront dépendra de ce que vous leur avez fait.

Crédit Photo: Gerd Altmann, via Pixabay

Après votre mort, l’ambiance qui régnera le jour de vos obsèques ne dépendra que de vous et de vos choix. Donc faites en sorte que ce jour-là, quand on vous transportera avec votre cercueil et sous la musique que produiront les tambours, vous dansez encore et encore. Et ce n’est qu’en ce moment de pleurs et de joies que vous partirez la tête haute. Et en ce qui me concerne, c’est ce détail que je trouve le plus important. Partir la tête haute.

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Lisez les rites du veuvages en Pays Nawda Ici


Formation aux gestes de Premier Secours à Base Communautaire à L’Université de Lomé au Togo: Tutti Fratelli

Chaque jour qui passe, plusieurs personnes perdent la vie et la plupart dans des accidents. D’autres y laissent malheureusement leurs vies parfois, parce que nous ignorons certains gestes à adopter ou à éviter en cas d’accidents. Des gestes qui pourraient sauver plusieurs personnes. C’est dans cette perspective que chaque section locale de la croix rouge Togolaise lance des formations sur le secourisme à l’attention de toutes personnes désireuses d’apprendre les gestes de Premier Secours à Base Communautaire, afin de leur permettre de mettre en pratique les gestes qu’ils vont apprendre, au service de la communauté.

Ces formations permettent de former toutes personnes désirant apprendre les gestes qui sauvent. Dans le but de pouvoir une fois porter secours quand besoin y sera.

Ces séances de formations regroupent la plupart de temps des étudiants, des élèves, des diplômés, des employés… Tout le monde peut y participer.

Définition du secourisme

Le secourisme est une méthode de premier secours qui associe une technique qu’il faut apprendre, connaitre et exercer dans le but d’aider une personne dans le besoin en attendant l’arrivée des experts ou d’une équipe spécialisée.

Organisation de la formation

La séance de formation est souvent dirigée par des formateurs volontaires et experts en secourisme. Ces formateurs sont sous la supervision des membres du bureau de la Croix rouge Togolaise. Les formations sont combinées de séances de théories et de pratiques afin d’aider ceux qui suivent la formation à comprendre de quoi il est question. Et puis parce qu’on sauve des vies en pratiquant.

Un bref aperçu sur le contenu du cours du secourisme

Le cours du secourisme à base communautaire contient entre autres un chapitre sur les généralités du secourisme, un autre sur les atteintes de la peau et sur les atteintes de l’appareil locomoteur et un autre sur l’historique de la croix rouge

Que savoir en tant que volontaire en secourisme

En tant que secouriste on doit savoir comment faire l’examen d’un blessé, faire le bilan des fonctions vitales, c’est-à-dire comment vérifier la conscience, la respiration et la circulation d’un individu victime d’un accident et enfin la conduite à tenir devant chacun des cas précédemment cités avant l’arrivée d’une équipe spécialisée.

Crédit: Secourisme: Croix-Rouge Togolaise/Section de l’Université De Lomé – SCRUL 

Le support contient également un chapitre entier sur les atteintes de la peau et sur les atteintes de l’appareil locomoteur ; tout dans le but de mieux leurs apprendre plus sur la façon d’agir en cas de de brûlures, de contact avec des acides, de fractures…

Ils apprennent également sur l’historique de la croix rouge. C’est-à-dire comment la croix rouge est née jusqu’à son évolution.

Le cours du secourisme à l’endroit des jeunes comporte aussi un chapitre sur le ramassage, le brancardage et les transports improvisés. C’est ainsi qu’ils apprendrons mieux comment embarquer et transporter une personne à l’aide d’un brancard ou en son absence.

Crédit: Secourisme: Croix-Rouge Togolaise/Section de l’Université De Lomé – SCRUL

Après un examen, les volontaires secouristes qui réussissent obtiennent un brevet national de secourisme pour servir et valoir ce que de droit. Ensuite ils pourront intégrer une section locale afin de servir de façon volontaire au sein de leurs communautés respectives.

Par Serge Frogtéba BAMA

Lisez aussi: Les rites du veuvage chez les NAWDA au Togo ~ Parlons-En – Parlons-En (mondoblog.org)


Les rites du veuvage chez les NAWDA au Togo

Comprendre les rites du veuvage chez les Nawda

Après le décès de mon papa, le 05 Août 2018. Il y avait des polémiques autour du lieu de son enterrement. Et cela a éveillé ma curiosité. Car pour moi, cela ne changeait absolument rein au fait qu’on l’enterre ici (la localité où nous habitions tous) ou ailleurs c’est-à-dire à Niamtougou, dans son village natal. D’autres membres de la famille voulaient qu’on fasse l’enterrement dans la localité où ils vivaient avant son décès et d’autres préconisaient qu’on ramène le corps au village. C’est-à-dire là où il a vu le jour et a grandi.

En effet mon père est né un 04 août 1969 dans un village à Niamtougou au Nord du Togo et est Nawda de KOKA selon ses origines. Ma mère elle autre est Nawda de SIOU. Donc étant donné qu’on attribue l’origine du père à ses enfants, je suis Nawda de KOKA comme mon père.

Déplacé un corps de la ville d’Adétikopé (ville située au Sud dans la région maritime au Togo) jusqu’au Nord paraissait difficile, vu qu’on évaluait les coûts de déplacement en voiture de tous les membres de la famille sur une distance de plus de 400 kilomètres. Moi particulièrement, je suis née au Sud dans le village d’ASSAHOUN dans la ville de Kévé au Togo. J’ai donc grandi en ville loin de mon village. Aller donc au village était pour moi la deuxième fois, car j’y ai été avec la maman quand j’étais encore plus jeune. Et selon elle on m’avait ramené aussitôt à cause d’un triste et mauvais épisode. C’était une histoire d’envoûtement.  

La mort du papa me ramenait donc à mes origines. Et c’est après l’enterrement que j’ai saisi le sens des traditions de mon village et de l’importance qu’elles avaient dans la vie de tous les Nawda même si certains l’ignorent encore. Histoire que j’essayerai de partager avec d’autres afin qu’il sache que quoi qu’on dise ou quoi qu’on fasse, les traditions auront toujours une place incontournable dans nos vies. Et cette place, demeurera toujours. Et les négliger ne ferrai que nous attirer des forces qui dépassent notre entendement.

Origines des Nawda

Les Nawda encore appelé Naoudemba ou « Losso » appartiennent à un groupe ethnique vivant au Nord du Togo, plus précisément dans la préfecture de Doufelgou (Niamtougou).

A l’intérieur de ce groupe ethnique, on retrouve environ six communautés qui sont : BAGA, SIOU, TENEGA, KONFAGA, NIAMTOUGOU, KOKA.

L’origine de ce peuple ne reste encore pas toute précise. Néanmoins ils existent des hypothèses : Une qui décrit les Nawda comme un peuple qui serait descendu du ciel et d’autres historiens qui soutiennent qu’ils seraient venus du Soudan mossi, au début du 17ème siècle.

Dieu dans la pensée du Nawda

Ayant une religion essentiellement basée sur le monothéisme, les Nawda croient en l’existence d’un dieu (SAGBANDE) suprême le tout-puissant. Certains Nawda s’ouvriront à d’autres religions monothéistes qui sont spécialement le christianisme.

La mort dans la pensée Nawda

Les Nawda accordent une grande importance à la vie qu’à la mort. La mort et la vie dans la pensée Nawda sont contraires dans la mesure où la vie est pour les Nawda une bénédiction. Et la mort une malédiction. Pour cela on ne doit pas mélanger les vivants avec les morts. C’est dans cette perspective qu’ils pratiquent un rite de purification afin d’établir des limites entre les vivants et les morts. C’est ce type de rite que subit par exemple un conjoint vivant après avoir perdu sa moitié.

Kumfoga ou veuve : Etymologie

Kumfoga est un mot composé de deux mots. KUM qui a comme signification la mort, et FOGA qui a comme signification la femme. Le mot KUMFOGTE par ailleurs désigne l’état, c’est-à-dire celui de la veuve.

Les étapes du veuvage chez les Nawda

Étape 1 : L’entrée en veuvage

Il est à noter que tout commence après l’enterrement du défunt ou de la défunte. La veuve prend un bain dit bain de purification constituant ainsi l’entrée en veuvage. Ce bain est pris soit dans un petit ruisseau ; soit sur la cour de la maison funèbre et au dépotoir. La veuve est toute nue au moment du bain et doit se conformer aux injonctions des femmes chargées de lui faire prendre le bain. Après le bain, la veuve ou le veuf rentre à la maison, où on lui fait boire du TOUKOUTOU (Boisson locale à base du Sorgho) et une bouillie qui constituera durant toute la cérémonie son nouveau repas pendant l’épreuve qui durera trois jours pour les femmes, et quatre s’il s’agit de l’homme.

Étape 2 : La cérémonie du BO’ OGO DJITGNEM (la coupure de cache-sexe)

Après le bain, la veuve est reconduite au dépotoir où elle subit les rites relatifs au cache-sexe. On fait porter à la veuve un cache-sexe fait à base de certaines feuilles. La cérémonie ne dure que quelques instants puis le cache sexe est brûler au dépotoir. Cela voudrait dire que la veuve qui a longtemps gardé son intimité pour son mari défunt est maintenant libre et qu’elle pourra se remarier après les cérémonies de la sortie de veuvage si elle le désir.

Après cela on enduit la veuve d’huile de palme fabriquée à la maison et suivant les méthodes traditionnelles. Et ensuite on l’habile d’un pagne noir et on l’introduit dans une chambre où elle logera désormais. Ce rite d’entrée est le Dougun Dibm qui veut dire « L’entrée dans la chambre ». Désormais la seule pommade utilisée par la veuve est l’huile de palme.

Étape 3 : La cérémonie du DJUKPABE (rasage de la tête)

Le rituel du rasage de la tête marque la fin des cérémonies de purification. Et cela se fait trois jours après l’enterrement quand il s’agit d’un homme et quatre jours après quand il s’agit d’une femme. On procède donc au rasage complet de la tête du veuf ou de la veuve. Après cela, la veuve est à nouveau induite de l’huile de palmiste et reconduite à la maison avec une tige de bambou en mains et à la tête une calebasse. 

Elle porte à sa taille une perle constituée d’herbe appelée « Obermu ». Elle se déplace de façon lente, une brindille à la bouche, tête baissée et en suivant les instructions de sa marraine. Et c’est elle qui va lui apprendre les comportements à adopter. Il est à noter que pendant le rite, la veuve ne devra pas boire dans n’importe quelle calebasse, autre que celle prévue pour elle. Et avant de manger ou de boire, elle devra toujours se laver les mains.

Étape 4 : Les cérémonies d’initiations aux travaux

Quelques mois après l’enterrement, on procède à une cérémonie. Une cérémonie en vue d’une obtention de permission aux aïeux.

Pour permettre à la veuve de vaquer à ses occupations habituelles.  C’est le WERIBE (enseignement).  On pose sur la tête de la veuve une houe et on la conduit au champ où elle creuse le sol à trois coups de houe. Après cela on lui tend un coupe-coupe. Avec ce coupe-coupe, elle essaye de couper un arbre de trois coups de coupe-coupe. La veuve peux ainsi donc vaquer librement à ses occupations habituels.

Étape 5 : Initiation au Yakun Kéna

La veuve est conduite (Elle se déplace toujours de façon lente, une brindille à la bouche, tête baissée) au marché, torses nus avec sa calebasse et on l’installe à un endroit afin que tous ceux qui passent lui témoignent sympathie et charité en y mettant dans la calebasse quelques pièces.

Étape 6 : Cérémonies du GBINTEKEM ou la sortie de veuvage

A ce niveau, on procède au rasage de la tête de la veuve. Après cela, on procède au changement de vêtement de la veuve.

Il est à noter que trois jours après l’enterrement du défunt (Homme), on procède au rasage complet de la tête de ses enfants. Mais ce procédé est de quatre jours après l’enterrement quand il s’agit d’une défunte (Femme).

Les rites relatifs au veuvage en pays Nawda ne durent plus longtemps de nos jours, car les hommes et femmes du monde actuel ne supportent pas les contraintes de ce rituel.  Et cela est en parfait changement. Les cérémonies du veuvage d’autres fois ne sont pas celles d’aujourd’hui. Toutes fois, ils reconnaissent la valeur ou l’importance de ces rites pour un veuf ou une veuve. Les cérémonies ne sont pas facultatives. Elles doivent être faites, car selon les informations reçues de part et d’autres, il y a des retombées négatives si les cérémonies du veuvage sont négligées.

Mon avis sur le veuvage chez les Nawda :

Mon séjour à Niamtougou m’a permis d’ouvrir les yeux sur un certain nombre de choses. D’un point de vue personnel je pense que certains perçoivent ces rites comme des frivolités et cela est une conséquence de l’influence énorme qu’ont nos sociétés modernes nous. Pour moi l’important à retenir serait que, nous tous provenons d’un village et d’un groupe ethnique. Nous avons tous une origine et une histoire à relayer. ce n’est pas parce que nous sommes né.e.s dans une localité différente que nous pouvons facilement les négliger.

Chaque peuple ou groupe ethnique a une origine, une histoire que nous devons connaître. Et chaque parent a l’obligation de transmettre les us et coutumes de son peuple à ses enfants afin que ces derniers soient informés sur ce que l’on doit faire et sur ce que l’on doit éviter, de peur de s’attirer des ennuis qui dépassent notre entendement. En pays Nawda, faire les rites du veuvage consiste à séparer un conjoint mort, d’un autre vivant. Refuser de se soumettre au rite, c’est accepter vivre avec votre conjoint.e. décédé.e.

Quelqu’un qui refuse de faire le rite du veuvage, sentira son conjoint mort, toujours à côté de lui. Même si vous vous remarier, votre mariage ne marchera pas car tu auras le sentiment d’avoir toujours ton conjoint à côté de toi. En d’autres termes, tu sentiras l’esprit de ton conjoint décédé avec toi, à chaque instant comme il l’était quand il/elle vivait encore. C’est l’une des raisons pour laquelle on dit en Afrique que les morts ne sont pas morts. Ils sont dans

Par Serge Frogtéba BAMA


MOOC gratuit et certifié de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) sur l’environnement

C’est quoi un MOOC ou CLOM?

Un MOOC est un mot Anglais qui signifie: Massive Open On-line Course. Les CLOM (Cours en Ligne Ouverts et Massifs) permettent ainsi de nos jours de suivre des cours en ligne. Et partout dans le monde. Il vous suffit juste d’avoir de la connexion à internet et un bon téléphone ou mieux encore un ordinateur.

Quel genre de formation en ligne vous offre l’IFDD ?

l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) organise des sessions de formation sur l’environnement. Et cela se fait sur la plateforme d’Objectif 2030 au service du développement durable. Ces MOOC certifiés sont gratuits et ouverts à tous.

Ces cours surtout axés sur l’environnement se proposent de donner aux acteurs non étatiques la possibilité de comprendre et d’analyser des enjeux et des actions de la gestion durable de l’environnement et du développement durable. À l’issue de ces formations, les participants disposeront de compétences utiles à l’analyse d’enjeux locaux et nationaux afin d’être aptes à générer des projets de développement durable et des informations fiables sur ces sujets.

Comment vous y inscrire ?

En effet pour suivre ce cours, il vous faut en réalité créer un compte. La création du compte est facile et gratuite. Tout ce qu’il vous faut c’est une connexion internet et une adresse E-mail valide. Parce que vous recevrez un courrier électronique contenant un lien qui vous permet de valider votre compte. Renseignez tous les champs avec de vraies informations c’est à dire en toute honnêteté sur votre identité, pour ne pas le regretter après. Vous comprendrez le pourquoi à la fin de ce billet.

Quelles sont les formations qu’offre l’IFDD ?

Il existe en réalité plusieurs formations scindées en modules sur les MOOC qu’offre l’IFDD. On peut citer entre autres :

  • Métiers de l’environnement
  • Technologies de l’environnement
  • Comprendre et analyser les actions du développement durable
  • Economie de l’environnement et gestion des ressources naturelles
  • Droit et protection de l’environnement …

Vous avez le choix de suivre n’importe quelle formation. En plus de la possibilité de les suivre toutes sans payer un franc.

Comment ce fait l’évaluation ?

L’IFDD vous offre des cours vraiment pratiques bien organisé ; l’idéal d’un cours à distance. Chaque cours est bien organisé. Chaque module comprend non seulement des supports audio-visuels, mais aussi des supports en fichiers PDF. Ce qui permet ainsi d’être à jour aussi bien dans les modules de la formation que sur vos progressions.

Par ailleurs les modules sont débloqués de façon graduelle. A la fin de chaque module, vous êtes soumis à une série de questionnaire. L’objectif est d’évaluer vos acquisitions après que vous ayez pris connaissance dudit module. A la fin du test, vous recevez une note attestant de votre validation ou non validation dudit module.

Le téléchargement de l’attestation

Aussi l’obtention d’une note supérieure ou égale à 50 sur 100 dans tous les modules du chapitre vous donne droit à une attestation. Et là-dessus figure des informations relatives à votre identité, et le contenu du cours que vous avez suivi. C’est pour cette raison qu’il est important de bien renseigner son identité afin que l‘attestation soit dépourvue d’erreur. Donc un conseil, vos informations liées à votre identité doivent pas être faux.

Enfin pour vous inscrire sur cette plateforme, cliquez sur le lien juste en dessous pour accéder à la page d’inscription. Si vous ne parvenez pas à vous inscrire, renseigné la partie commentaire avec votre adresse E-mail. Vous recevrez ensuite automatiquement un lien vers la grande plateforme de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD). Et aussi toutes les informations pouvant vous servir dans la création de votre compte.

Vous trouverez le lien en cliquant Ici

Par Serge Frogtéba BAMA


Lettre ouverte à Monsieur le maire de la commune d’Agoè-Nyvé 6

A
Monsieur le Maire de
la commune d’Agoè-Nyvé 6

Objet: Relatif aux comportement de vos employés

Monsieur le Maire,

par la présente, j’aimerais signaler un incident qui s’est produit le 02 septembre 2022 impliquant un de vos employés et moi.

En effet, je m’étais rendu ce jour aux environs de 17 heures dans le but de faire légaliser un dossier. Dès que je suis entrée dans la salle où cela se faisait, j’ai été accueilli par un monsieur qui m’a fait savoir que c’était clôturé.

Quand je me dirigeais vers la sortie, j’ai été agressé de façon verbale par un monsieur de petite taille (environ 1m 65), de petite corpulence et de teint noir, les cheveux non coiffés, portant des verres médicaux. Il m’a accueilli à la sortie de la pièce dans laquelle se faisaient les légalisations avec ces mots étaient : je cite « Monsieur ??? Sortez…Vous cherchez quoi ? Quittez là-bas… », comme si on n’avait des différents tous les deux.

Il parlait les gestes à l’appui. Je lui expliquais que c’était pour le dépôt que j’étais venu, pourtant cela ne lui a pas empêché de me traiter comme « un chien » devant tous une panoplie de personne assise et attendant qu’on leur donne leurs dossiers. Ces mots m’ont profondément atteint et je me suis senti non seulement indigné, mais aussi bouleversé. Sans répondre à l’attaque verbale dont j’ai été victime, je suis reparti.

Monsieur le Maire,

j’ai pris la décision de vous écrire car si je ne le fais pas, personne ne le fera et ces genres de situations se répéteront sans que vous n’en soyez informé. Je tiens aussi à vous faire savoir que ce n’est pas la première fois que j’aperçois cet homme agir ainsi envers les citoyens qui viennent faire légaliser leurs dossiers. Un jour, je l’ai même aperçu en train de se disputer avec un homme qui était venu faire légaliser ses dossiers.

Je suis revenu le lendemain, c’est-à-dire le 03 septembre 2022 aux environs de 11 heures quand deux jeunes filles sans même prendre la peine de me regarder en face ont pris le plaisir de me dire que c’était clôturé, donc de revenir à 14 heures 30 minutes. Si je ne me trompe pas, je crois que la plage horaire de la pause se situe entre 12 heures et 14 heures 30 minutes. Cela voudrait dire qu’ils étaient déjà en pause à 11 heures.

Assis devant la mairie, j’apercevais des gens qui donnaient leurs dossiers et les reprenaient dans quelques minutes. Mais moi ils m’ont fait savoir qu’ils étaient à la pause.

Monsieur le Maire,

certains de vos employés qui travaillent au niveau du service de l’égalisation son hautain, méchant et malgré leurs âges, manque de respect envers les gens qui viennent faire légaliser leurs dossiers. C’est comme s’ils étaient forcés de faire le travail qu’ils font. Ils sont novices en ce qui concerne les bonnes manières d’accueil des citoyens qui veulent faire légaliser leurs dossiers. Ils se croient au-dessus des autres et ne leur témoignent du respect qu’en se basant sur un principe de sélection.

Je vous demande humblement, monsieur le maire de prendre en considération la situation dont j’ai été victime afin que cela ne se reproduise plus.

Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez agréer Monsieur le maire, l’expression de mes sentiments les plus distingués.

Respectueusement
Serge Frogtéba BAMA


Un animal est un ami : STOP à la maltraitance animale

Aujourd’hui, j’ai cherché le mot « animal » dans mon dictionnaire. Et voilà ce que j’ai trouvé : « être organisé, doué de sensibilité et de mouvement et reproductible au sein de son espèce. » Un animal est donc un être non seulement organisé, mais aussi doué d’intelligence et de sensibilité.

Celui qui a compris ces mots ne ferait jamais de mal à un animal. Les gens peuvent devenir si cruels qu’ils sont capables d’empoisonner l’animal voir tout le bétail d’une tierce personne. Agir de la sorte, c’est non seulement faire du mal à autrui en le privant d’une des choses qu’il chérit, mais aussi briser l’équilibre de la nature et l’offenser.

La violence envers les animaux, un acte cruel et gratuit

Faire souffrir un animal est un acte cruel et dénué de sens.

Toute action visant à blesser un animal est pour moi un acte de cruauté. Et même si un ignorant ne se rend pas compte du mal qu’il commet en frappant un animal, le prix à payer pour ce genre de violences est cher. C’est ce qu’on appelle recevoir la monnaie de sa pièce, ou bien justice !

J’ai vu des gens faire souffrir des animaux, j’ai soigné des animaux et tenté d’en sauver d’autres qui ont succombé à leurs blessures. Regardez la façon dont certains animaux en souffrance se comportent. On pourrait aller jusqu’à dire que nous sommes pareils, les animaux et les Hommes. Et pour tout vous dire je pense que nous sommes presque pareils. La seule différence est que nous pouvons dans certaines circonstances nous nourrir d’eux. Et pour certains cela est une raison suffisante pour leur infliger toutes sortes d’actes indignes.

Parfois nous éprouvons des sentiments envers des animaux de compagnie, ce qui fait que nous ne pourrons jamais leur faire de mal. Et ce sentiment que nous éprouvons envers certains animaux font d’eux nos amis, nos fidèles compagnons. Certains d’entre eux vont jusqu’à nous protéger des dangers. Ce qui m’amène à partager avec vous une de mes expériences…

Mon expérience avec une chienne

J’ai une chienne que j’aime beaucoup. Parce qu’elle veille sur la sécurité de la maison et me prévient parfois du danger. Un jour j’ai senti qu’elle ne se sentait pas bien. Et je sais quand elle va mal. Puis le soir avant de me coucher j’ai remarqué qu’elle ne voulait pas rester dehors. Pourtant quand je suis sorti de la chambre pour rejoindre la terrasse, elle m’a suivi et s’est allongé sous mes pieds. Je la caressais tout en cherchant une explication.

C’est là que j’ai trouvé. J’ai toujours pensé que c’était elle qui me tenait compagnie et me protégeait contre certains dangers. Mais en réalité, ce n’était que la partie visible de l’iceberg. En vérité pour elle aussi, j’étais un compagnon et spécialement pour cette nuit, car elle se sentait faible, elle se sentait en danger seule vu qu’elle n’était pas assez forte pour se défendre cette nuit-là si jamais quelque chose devait arriver. J’étais donc son protecteur et elle se sentait en sécurité quand je suis avec elle. Bref la chienne et moi veillons l’un sur l’autre.

Au regard de toutes nos actions envers les animaux, je dirais que nous sommes à la fois leurs maîtres bienveillants et leur pire cauchemar lorsque cette bienveillance se transforme en méchanceté chez certains. Nous resterons toujours des prédateurs au lieu d’être pour eux des amis si nous ne changeons pas. C’est l’arroseur arrosé : celui qui veille sur un animal récoltera de l’affection, celui qui le repousse sera lui même rejeté. Animaux ou êtres humains, nous avons donc au final la même logique pour créer du lien.

Par Serge Frogtéba BAMA


La femme: arrêtez de la battre !

Après avoir façonné l’homme, Dieu a façonné la femme à partir d’une des côtes retirée chez l’homme. Le grand Dieu lui-même a pensé que l’homme seul ne se suffisait pas et donc il lui fallait une compagne. Et c’est en cela qu’il a créé la femme.

La femme est donc un être fragile qu’on doit chérir, un être qui est pour l’homme le second plus beau cadeau que Dieu lui-même aurait pu lui offrir à part la vie. La femme est pour l’homme ce que l’eau est pour une plante et il ne faudrait jamais porter la main sur celle -ci.

Tout homme qui qu’il soit, qui bat une femme est loin d’être quelqu’un qui se respecte. Porter la main sur une femme est un acte barbare qui devrait être puni sévèrement. Les femmes sont nos mères, nos épouses, nos compagnes pour toute la vie. Elles sont celles qui passent généralement plus de temps avec les enfants, lorsque les hommes sont au boulot ou entrain de vaquer à d’autres occupations.

Elles sont celles qui supportent tous les caprices des hommes, elles sont patientes et aident leurs maris quand ces derniers sont à court d’idées ou en difficultés. C’est grâce à elles que les hommes réussissent dans la vie, dans leurs différentes carrières.

Certains hommes portent la main sur leurs femmes, pour des raisons futiles. D’autres les battent comme si elles étaient leurs esclaves et cela pour plusieurs raisons. Mais il faudrait savoir qu’il n’est pas bon de porter la main sur une femme que nous sommes censés aimer de tout notre cœur.

Les raisons pour lesquelles un homme ne doit jamais porter la main sur une femme:

Quand un homme a l’habitude de battre ou de traiter mal sa femme, il la brise de l’intérieur et ce qui fait qu’elle perd confiance en elle et en conséquence finit par croire qu’elle mérite ce que lui inflige l’homme.

À force de lui battre et de l’humilier à chaque fois fait qu’elle perd foi en elle-même, et elle a peur de dire à l’homme certaines choses, de lui proposer certaines choses. Et si elle ne quitte pas son homme, c’est qu’il y a des raisons :

Elle pense ne plus trouver un homme comme lui 

Quand une femme accepte d’épouser un homme, de passer toute une vie avec son homme dans le meilleur ou dans le pire, elle a du mal à briser cette promesse. Et quand son mari commence par ne pas bien agir, surtout quand ça en vient à la violence, si elle décide de ne pas le quitter, c’est probablement parce qu’elle s’accroche fermement à l’ancienne version de lui, la version qui lui a poussé elle en tant que femme à faire la promesse de vivre avec lui pour le restant de ses jours. Elle s’accroche à ce qui lui a attiré chez lui et elle croit fermement en l’homme en qui elle est tombée amoureuse, l’homme qu’elle a accepté d’épouser.

Elle dépend de l’homme financièrement

L’une des raisons pour lesquelles une femme pourrait toujours s’accrocher à son mari malgré les violences qu’elle subi pourrait être une question de dépendance. Une femme qui dépend totalement de son homme ne pourrait pas avoir le courage de le quitter de peur de ne pas pouvoir se supporter toute seule. Et donc l’homme profite de cette faille pour lui infliger tous genres d’actions.

Elle est victime de menace 

Certaines femmes sont victimes de menace, c’est-à-dire certains hommes menacent leurs femmes et parfois leur font du chantage. Genre si tu me dénonces à la police, je vais nuire à ta famille, je vais te détruire… Et je me marierai avec une autre femme. Et la femme, ne voulant pas ôter le pain de la bouche de sa famille et surtout ne voulant pas laisser ses enfants à la merci d’une seconde femme que l’homme fera venir dès son départ prend son courage à deux mains et décide de rester.

Elle pense à ses enfants

« Si je pars que deviendront mes enfants ? » Telle est la question que se posent les femmes qui ont des enfants et qui vivent avec un homme qui les battent. D’autres n’arrivent pas à quitter leurs hommes justes parce qu’elles leur ont fait des enfants.

Et elles ne voudraient pas laisser ses enfants entre les mains du mari car elles se soucient du traitement que ce dernier leur réserve. Ce genre de femmes prend son courage à deux mains, et reste chez leurs maris non pas parce qu’elles n’ont nulle part où aller mais par amour pour ses enfants. Elles préfèrent se sacrifier pour ses enfants, car pour elles, seul l’avenir de ses enfants importe. Et donc elle ne laissera pas le démon qui anime son mari lui voler aussi ses enfants.

La foi ou la croyance en Dieu

La croyance en Dieu pourrait être aussi une raison pour laquelle une femme déciderait de rester avec son homme malgré ses agissements. Ce genre de femmes garde toujours espoir et prie pour leurs maris afin qu’ils reviennent à eux, afin qu’elles récupèrent leurs hommes qu’elles ont connus autrefois. Elles préfèrent donc rester, et subir les caprices et violences faites à leur égard pour de bonnes raisons.

Les hommes, soyez responsables et évitez de battre vos femmes. Cela a des conséquences néfastes sur vos enfants et ne donne pas une bonne image de vous en tant que couple. Essayez de comprendre vos femmes, prenez le temps de les écouter. Soyez d’une grande patience et aimez votre femme comme vous l’aviez promis à sa famille. Car une femme est aussi tendre, douce et pleine d’affection qu’elle est fragile et facilement brisable. Bref un homme qui se respecte, un homme digne de ce nom et qui a du respect pour sa femme, n’oserait jamais porter la main sur cette dernière.

Par Serge Frogtéba