Serge Frogtéba BAMA

La formation en Allemagne: Comment décrocher une place de formation?

L’Allemagne est reconnue mondialement pour son système de formation professionnelle de haute qualité. Chaque année, des milliers de jeunes et d’aspirants professionnels cherchent à décrocher une place de formation dans ce pays. Ce système offre une opportunité exceptionnelle de combiner l’apprentissage théorique en classe avec une expérience pratique en entreprise.

Pourquoi opter pour une formation en Allemagne ?

Le système allemand de formation professionnelle est encadré par des normes rigoureuses et offre une approche holistique pour préparer les individus à leur future carrière. Les avantages de cette formation incluent :

Apprentissage pratique : Les programmes de formation en Allemagne se concentrent sur l’expérience pratique. Les étudiants acquièrent des compétences concrètes en travaillant directement dans des entreprises, ce qui facilite leur intégration dans le monde du travail.

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Perspectives d’emploi : Les qualifications obtenues à la fin de ces programmes sont hautement respectées sur le marché du travail allemand. Cela offre de nombreuses opportunités professionnelles.

Possibilité de payement au cours de la formation : Au cours de certaines formations, il est possible que vous receviez à la fin de chaque mois une somme allant de 400 Euros jusqu’à 1000 Euros voir plus tout au long de votre formation. Vous pouvez ainsi payez votre appartement si cela n’est pas incuse dans l’offre de formation.

Système d’éducation bien établi : L’Allemagne est reconnue pour ses établissements de formation de premier ordre, qu’il s’agisse d’écoles professionnelles (Berufsschule), d’universités ou de centres de formation spécialisés.

Comment décrocher une place de formation en Allemagne ?

Rien de sorcier pour décrocher une formation en Allemagne. Avec une petite aisance dans la manipulation des outils informatiques, dans les recherches sur internet, il est très courant de décrocher un contrat de travail sans pour autant dépenser une somme exorbitante.  Pour se lancer dans cette quête de formation vous devez :

1. S’informer et rechercher les opportunités : Pour ce faire, explorez les différents programmes de formation disponibles en effectuant des recherches en ligne. Les entreprises allemandes offrent une grande variété de domaines de formation, de l’ingénierie à la santé en passant par l’informatique.

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2. Préparez une candidature solide : Préparez un CV format Europass en Allemand, une lettre de motivation en Allemand. Les diplômes et Attestations de stages et/ou de travail en Allemand. Vous devez mettre en avant vos compétences, votre expérience pertinente et votre motivation à suivre cette formation. Contactez des professionnels fiables pour vous faire aider dans la procédure de constitutions de dossiers.

3. Apprenez l’allemand : La maîtrise de la langue allemande est souvent un prérequis pour ces programmes. Personne ne peut s’y soustraire. Investir du temps dans l’apprentissage de la langue augmentera vos chances de réussite. Vous prévoyez aller suivre une formation en Allemagne. Un pays dans lequel on ne parle que l’Allemand. Avoir un bon niveau en Allemand est donc primordiale pour envisager débuter une formation ou envisager de faire carrière dans un domaine quelconque. Pour cela il existe de nombreux centre de langues qui offrent des cours de langues. Et aujourd’hui compte tenu de l’emploi du temps de certaines personnes il est aussi possible de suivre des cours de langues même chez-vous à domicile et à votre rythme.

4. Faites des demandes ciblées : Envoyez vos candidatures aux entreprises ou aux établissements de formation qui proposent des programmes correspondant à vos intérêts et à vos objectifs. Vos dossiers doivent être au complet, si non vous serai surpris de voir votre demande rejetée.

5. Préparez-vous pour les entretiens : Soyez prêt à passer des entretiens où vous devrez démontrer votre motivation, vos compétences et votre intérêt pour le domaine choisi. Une parfaite maîtrise de la langue serait l’un des critères principaux afin de réussir un entretien.

6. Suivez les démarches administratives sans pour autant se faire arnaquer : Il y’a plusieurs personnes qui mal intentionnés peuvent essayer de vous arnaquer. Essayer de suivre vos dossiers par vous-même. Et grâce à l’aide des personnes qui de préférence ont déjà effectué au moin une fois la procédure. Une fois accepté, assurez-vous de remplir toutes les formalités administratives nécessaires pour étudier ou travailler en Allemagne.

Décrocher une place de formation en Allemagne peut être une expérience transformative pour votre carrière professionnelle. Cela demande du travail, de la détermination et une préparation minutieuse. Mais les bénéfices à long terme en valent la peine. Avec un système éducatif réputé et des opportunités professionnelles vastes, l’Allemagne demeure une destination attrayante. Pour ceux qui aspirent à une formation de qualité et à un développement professionnel remarquable.

Voici une liste de cinq sites web où les internationaux peuvent trouver des places de formation en Allemagne :

  1. Make in Germany (https://www.make-it-in-germany.com/en/)
  2. Ausbildung.de-(https://www.ausbildung.de/)
  3. Deutsche Bildung (https://www.deutsche-bildung.de/en)
  4. BQ-Portal (https://www.bq-portal.de/en)
  5. Azubiyo (https://www.azubiyo.de/).

Par Serge Frogtéba BAMA sergefrogtebabama16@outlook.fr


Togo : le hibou symbole de sorcellerie

Au cœur de la diversité culturelle togolaise, le hibou émerge en tant que mystérieux symbole. Dans ce pays de 56 600 km², où le français coexiste avec une mosaïque de langues, chaque groupe ethnique, du Kabyé au Moba, trouve dans le hibou une signification singulière.

Cet oiseau nocturne, avec sa tête ronde et ses grands yeux, déploie ses ailes au-dessus d’une toile culturelle riche en rites, us, et coutumes. Pour les Togolais, le hibou transcende le naturel pour devenir un messager des forces occultes, associé à la sorcellerie et au danger. De la nuit propice, aux événements mystérieux et aux croyances qui persistent, le hibou plane.

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Qu’est ce que l’hibou ?

Les hiboux sont des oiseaux de proie nocturnes appartenant à la famille des strigidés. Ils se distinguent par leur apparence distinctive, avec une tête ronde, de grands yeux frontaux et la capacité de pivoter leur tête jusqu’à 270 degrés. Les hiboux volent silencieusement grâce à leurs plumes spéciales et à leur adaptation à la chasse dans l’obscurité.

Ce sont des prédateurs nocturnes efficaces, ils se nourrissent essentiellement de petits mammifères, d’oiseaux, d’insectes et de reptiles. Les hiboux sont principalement actifs la nuit, ce qui en fait des chasseurs nocturnes efficaces. Leurs grands yeux sont spécialement adaptés à la vision nocturne avec des pupilles dilatables, ce qui leur permet de voir dans des conditions de faible luminosité. Cette adaptation visuelle exceptionnelle leur confère un avantage lors de la chasse dans l’obscurité.

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Symbole de l’hibou au Togo

Au Togo, le hibou est souvent associé à la sorcellerie et à la magie. En tant qu’oiseau nocturne, il est perçu comme un symbole de danger, de mort, de destruction et du monde mystique. Dans la culture togolaise, cet oiseau est bien loin d’être un oiseau ordinaire.

Certains affirment que les sorciers utilisent les hiboux pour accomplir leurs desseins, tandis que d’autres considèrent ces croyances comme de simples superstitions. Selon la tradition togolaise, certaines personnes pourraient prendre la forme d’un hibou pour nuire à autrui, faisant de l’oiseau un messager des forces occultes ou maléfiques.

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La phobie des hiboux et ses raisons

La nuit, propice aux événements mystérieux, est le moment où des choses que l’on préférerait cacher se déroulent. En raison de l’obscurité, seule la lumière permet de distinguer clairement les objets, contrairement à la journée où la vision est plus nette. Lorsque l’on se penche sur les caractéristiques de l’hibou, on peut le percevoir comme un oiseau effrayant.

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Non seulement il est un oiseau nocturne, expliquant sa présence fréquente la nuit, mais il possède également la capacité de pivoter sa grosse tête ronde jusqu’à 270 degrés. Les hiboux sont discrets, ont de grands yeux lumineux et peuvent voir dans l’obscurité, renforçant ainsi cette mentalité culturelle.

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Symbolisme du hibou dans d’autres cultures

Dans diverses cultures à travers le monde, les hiboux portent souvent des significations différentes de celles attribuées au Togo. Contrairement à la croyance togolaise qui associe le hibou à la sorcellerie, d’autres sociétés accordent au hibou des connotations positives, notamment la sagesse.

Au sein de nombreuses cultures occidentales, le hibou est souvent perçu comme un symbole de sagesse et d’intelligence. La vision perçante du hibou et son comportement nocturne lui confèrent une aura mystique associée à la compréhension profonde et à la perspicacité.

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Le hibou, compagnon des sorcières

De même, dans la mythologie grecque, la déesse Athéna, déesse de la sagesse, est souvent représentée avec un hibou comme compagnon. Cette association renforce la symbolique positive du hibou dans la culture occidentale.

En d’autres termes, alors que le Togo voit le hibou comme un présage de danger et de sorcellerie, d’autres cultures le considèrent comme un symbole de sagesse et de connexion spirituelle. Cette divergence de significations souligne la diversité des interprétations culturelles du hibou à travers le monde.

Serge Frogtéba BAMA


L’érosion côtière au Togo : défis et solutions pour protéger notre littoral

L’érosion côtière représente l’un des défis environnementaux majeurs auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. Les effets du changement climatique, tels que l’élévation du niveau de la mer et les tempêtes de plus en plus intenses, accélèrent la dégradation des zones côtières à travers le monde et au Togo. Nous explorons dans ce billet les causes de l’érosion côtière le long de la côte togolaise, ses conséquences dévastatrices et les possibles solutions innovantes pour parer à ce fléau.

Les causes de l’érosion côtière

A l’occasion de la COP28, le sujet de l’érosion des côtes sur le continent africain revient sur la table. Ce phénomène est déclenché par deux facteurs principaux : un d’ordre naturel et l’autre d’ordre humain. En d’autres termes la nature tout comme l’humain jouent un rôle crucial dans l’érosion côtière.

La nature et son implication dans l’érosion côtière

Le réchauffement climatique est la cause majeure qui traîne avec lui des effets secondaires. Parmi ces effets secondaires nous pouvons mentionner l’augmentation du niveau de la mer due à la fonte des glaciers. Aussi, l’action des vagues et des courants marins souvent renforcées par les tempêtes, battent contre les côtes et emportent le sable ou roches. Ce qui réduit de façon graduelle la taille de nos plages et des terres côtières.

Les humains et leurs implications dans l’érosion côtière

Outre la nature, l’humain dans ses agissements contribue aussi, de façon consciente ou non, à la dégradation des côtes. Il agit dans ce sens quand il pose des constructions non réglementées. Il extraits à ses propres desseins, du sable qui devrait ralentir l’avancée de la mer sans se soucier de l’avenir durable de la côte ou des conséquences que ces extraits pourraient avoir.

Aussi il est important de mentionner que l’extraction de ressources naturelles sous la mer telle que le pétrole, le gaz ou d’autres minéraux peut également causer la subsidence du sol. Les ressources extraites créent des vides souterrains qui conduisent à un affaissement des terres en surface.

Que risquons nous si nous ne menons pas des actions contre ce fléau ?

Les conséquences de l’érosion côtière sont graves et variées. Cela menace non seulement le bien être des habitants côtiers, mais aussi et surtout met en danger la biodiversité marine et terrestre. L’érosion côtière entraîne la disparition progressive des habitats côtiers, comme les plages, les dunes, les marais salants et les écosystèmes marins littoraux. Aussi les infrastructures côtières telles que les routes, les habitations, les hôtels et les installations touristiques sont exposées aux risques d’effondrement et de dommages et pâtir de l’érosion côtière. Cela peut entraîner des pertes économiques considérables pour les communautés côtières et les industries dépendantes du tourisme.

L’érosion côtière réduit la protection naturelle des terres contre les tempêtes et les marées hautes, augmentant ainsi les risques d’inondations dans les zones côtières. Les communautés résidant à proximité des côtes sont exposées à ces risques accrus d’inondations, ce qui peut avoir des conséquences graves sur la sécurité des habitants et des biens. L’érosion côtière peut contraindre les communautés à se déplacer vers des zones plus sûres, entraînant des déplacements forcés, des perturbations sociales et économiques, et parfois des conflits liés à l’accès à de nouveaux territoires.

Que pouvons-nous envisager pour protéger le littoral ?

Afin de nous épargner le danger imminent que nous courons due à l’érosion côtière, nous devons ensemble contribuer à la restauration des écosystèmes côtiers. Ceci en plantant d’herbes marines et des arbres côtiers qui renforceront les dunes et les écosystèmes, réduisant ainsi l’impact des tempêtes et limitant l’érosion. Ailleurs, nous devons réduire l’extraction des ressources naturelles en agissant de façon à ce que nos actions soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine.

Aussi il faudrait retenir qu’au lieu de tenter de bloquer l’érosion, certains projets de gestion peuvent permettre un recul contrôlé des zones habitées, offrant ainsi une stratégie de résilience face à l’élévation du niveau de la mer.

L’érosion côtière représente un défi majeur pour la préservation de nos littoraux. Cependant, des solutions novatrices émergent pour protéger ces zones vulnérables. Il est crucial de combiner les efforts scientifiques, technologiques et communautaires pour préserver nos côtes et assurer un avenir durable pour les générations à venir.

Serge Frogtéba BAMA


La légende ancestrale du chien dans la culture Nawda

À travers les âges le chien a occupé une place singulière dans un grand nombre de cultures. Plus qu’un simple compagnon, il a revêtu des connotations spirituelles dans de nombreuses civilisations à travers le monde. Un exemple remarquable de cette relation particulière entre le chien et la culture peut être observé chez les Nawda, une communauté du nord Togo.

Crédit: HansenHimself, Via Iwaria

L’histoire raconte qu’il y a bien longtemps, un homme vivait avec sa famille dans une humble case. Leur compagnon de tous les jours était un chien loyal. L’histoire se déroule dans une contrée aride, en proie à une sécheresse implacable. Le grand fleuve qui barrait leur chemin avait depuis longtemps perdu son eau. Les temps étaient durs, et la famille dépendait des provisions que cet homme allait chercher au champ.

Un jour, alors qu’il se préparait à partir en compagnie de son chien, un orage violent éclata. En quelques instants, le fleuve jadis asséché se transforma en une marée déchaînée.

L’homme, déterminé à rentrer chez lui avec les provisions pour sa famille, se trouva face à un dilemme insurmontable. Le fleuve était devenu infranchissable, et il ne pouvait risquer sa vie dans une tentative de traversée. Il se tint là, perdu dans ses pensées, cherchant désespérément une solution, quand soudain, une voix étrange résonna :

« Sois sans crainte ! …Nous rentrerons à la maison aujourd’hui. »

Stupéfait, l’homme se retourna, espérant trouver la source de cette mystérieuse voix. Il n’y avait personne en vue. Il pensa d’abord que son esprit le trompait, mais la voix parla à nouveau :

« N’ayez pas peur, maître. Nous devons rentrer. Prenez-moi par la queue et serrez-la aussi fort que vous le pouvez. »

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La légende ancestrale du chien dans la culture Nawda
Crédit: Gopal-Amah, Via-Iwaria

Avec de moins en moins de peur, l’homme obéit à l’étrange demande de son chien. Le chien, utilisant ses pattes pour nager, les guida à travers le torrent impétueux, les sauvant ainsi d’une mort certaine. L’homme était abasourdi et reconnaissant. Lorsqu’ils atteignirent la rive opposée sains et saufs, le chien le supplia :

« Ne révélez jamais ce qui s’est passé à qui que ce soit. Je vous en conjure, gardez le secret. »

Ils rentrèrent à la maison, apportant la précieuse nourriture qui sauva leur famille de la famine. Mais à leur retour, la famille était inquiète, sachant que le fleuve était impossible à traverser. Ils voulaient connaître le miracle qui les avait ramenés sains et saufs. L’homme, regardant son chien fidèle, ne put s’empêcher de partager la vérité. Cependant, personne ne le crut lorsqu’il raconta que son chien lui avait parlé et sauvé sa vie. Dès lors, le chien, qui n’avait plus jamais parlé, fut considéré comme un acte de folie. Après tout, tout le monde sait que les animaux ne peuvent pas parler.

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L’histoire ne s’arrête pas là. Au fil des années, une transformation s’opéra. Le chien, désormais mutique, avait perdu confiance en l’homme qui avait révélé leur secret. L’homme, à son tour, réalisa la trahison qu’il avait commise envers son ami canin. Il prit alors une décision qui allait sceller une relation plus étroite entre eux, une relation empreinte de respect et de loyauté. C’est ainsi que les Nawda, en hommage à cette histoire extraordinaire, refusèrent de consommer la viande de chien, perpétuant ainsi le souvenir de cet acte de bravoure et de loyauté dans leur culture.

Crédit: AMISOM, Via Iwaria


Femmes et Éducation: Quand Maman est à la fois Maman et Papa

Dans certains du Togo, au cœur de familles aux histoires souvent méconnues, se trouvent des femmes qui portent le fardeau et la fierté d’élever seules leurs fils. À travers des défis et des triomphes, elles incarnent la détermination, l’amour inconditionnel et la force intérieure.

Dans une société où les rôles traditionnels des parents sont solidement ancrés, ces femmes héroïques naviguent contre vents et marées pour donner à leurs fils des bases solides et des ailes pour voler de leurs propres ailes. Plongeons-nous dans le récit inspirant de ces femmes qui, dans leur solitude, tissent une toile d’amour et de courage pour l’avenir de leurs fils au sein du paysage diversifié du Togo.

Crédit: edem-mintah, ViaPexels

Il existe des journées de la femme, des journées des droits de la femme et des journées des mères. Cependant, il est frappant de constater qu’il n’existe aucune journée spécifiquement dédiée aux femmes qui, au sein d’une famille, assument un double rôle. Ce sont celles qui élèvent seules leurs enfants en l’absence de leurs maris. Elles endossent parfois cette responsabilité non pas en raison d’une séparation. Mais en raison du décès d’un parent, qui partageait également la charge familiale. Ainsi, elles portent la lourde tâche d’élever seuls les enfants. Des enfants qui ne sont venus au monde que grâce à l’union de deux personnes.

Répartition des Rôles au Sein du Couple

Au sein d’un couple, des rôles spécifiques sont traditionnellement attribués. Le père assume son rôle de figure paternelle, tandis que la mère endosse son rôle de mère. Bien souvent, nous observons cette division. Cependant, la vie peut prendre des chemins imprévus et parfois douloureux.

Crédit: Anna Shvets, Via Pexels

Dans certaines circonstances, un des parents peut être appelé à quitter prématurément ce monde. Et quand il s’agit de la figure paternelle qui tire sa révérence, il laisse derrière lui une seule personne devant une double responsabilité : celle de la mère et celle du père.

Les rôles du père et de la mère au sein d’une famille

L’union entre un homme et une femme, en tant qu’époux et épouse, les conduit à partager leur vie, à concevoir des enfants et surtout à prendre soin d’eux. C’est ainsi que l’adage « On ne fait jamais d’enfant seul » prend tout son sens, car la décision d’avoir des enfants implique une grande responsabilité. Au Togo, traditionnellement, on associe certaines tâches au père au sein de la famille.

Il va et cherche à sa famille de quoi se nourrir. La femme, quant à elle, assume une responsabilité accrue envers les enfants en l’absence du père. Elle consacre davantage de temps à leurs côtés et veille à leur bien-être. Elle joue un rôle clé dans l’enseignement des valeurs de la vie et possède une connaissance approfondie de son enfant. En tant que source de réconfort, elle prodigue les soins nécessaires et offre une éducation essentielle, en plus de nourrir le lien intime à travers l’allaitement.

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Prendre soin de ces précieuses vies devient alors une tâche cruciale pour les parents. Chacun d’entre eux assume son rôle en veillant sur les enfants, en les éduquant, en veillant à leur bien-être, en les accompagnant chez le médecin en cas de maladie. En somme, ils collaborent étroitement, car prendre soin des enfants constitue un défi considérable. En effet, l’avenir de ces enfants dépend en grande partie des valeurs que les parents transmettent dès aujourd’hui.

Lorsqu’un des parents est absent

Malheureusement, la vie nous confronte parfois à des situations et des circonstances où certaines femmes ou certains hommes se retrouvent seuls face à la responsabilité d’élever leurs enfants. Et lorsqu’il s’agit d’une femme, le fardeau est si pesant. On parle si rarement d’eux, celles qui élèvent seules leurs enfants, celles qui portent le fardeau immense d’être responsables de leurs enfants. Ces femmes veuves qui naviguent courageusement dans ces eaux difficiles.

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Bien qu’il existe des journées des la femme, il est essentiel de souligner qu’une attention particulière devrait être accordée à celles qui luttent seules pour subvenir aux besoins de leur famille. Celles qui assument un double rôle au sein de leur foyer. Jouant ainsi à la fois le rôle de père et de mère. Ce sont celles dont la réussite réside dans le succès de leurs enfants. Celles dont l’avenir est tissé à travers les réalisations de leurs progénitures. Parce qu’une femme qui endosse un double rôle au sein d’une famille ne nourrit plus de rêves autres que celui de voir ses enfants s’épanouir. Elle sacrifie son propre avenir aux contours de celui de ses enfants.

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Elle assume le fardeau d’être la seule dépositaire de leur destinée. Elle préfère les vêtir avec parcimonie tout en allant elle-même dépourvue. Portant son dévouement pour leurs ventres pleins prévaut sur sa propre faim. Cette femme privilégie le sourire de ses enfants, même si en son for intérieur, les larmes coulent pour le défunt époux. La veuve, quant à elle, sacrifie ses propres rêves. Ses aspirations se fanent, laissant place à une nouvelle vision centrée sur le succès de ses enfants. 

Au regard de tout ce qui précède, les femmes veuves relèguent leur bien-être au second plan, Car elles fixent leur regard sur leurs enfants, désirant les voir sourire et réussir dans la vie. Dans la culture Nawda, une expression revient souvent : « On n’a qu’un seul mari ». Cela exprime la complexité de la reconstruction d’une vie normale après la perte du conjoint.

Ainsi, tandis que la société continue de progresser vers l’égalité des genres, il est crucial de reconnaître ces femmes. Ces femmes qui, sans choix ni avertissement, assument des rôles qui vont au-delà des conventions établies. Leur dévouement, leur résilience et leur amour pour leurs enfants méritent d’être célébrés et honorés. Non seulement au sein de leur famille, mais aussi au sein de la société tout entière.

Serge Frogtéba BAMA


Entre le Naturel et le Spirituel : Explorons l’énigme des maladies

Au Togo, un pays d’Afrique imprégné de croyances mystiques, les récits de maladies énigmatiques défient les explications conventionnelles. Entre pratiques ancestrales des guérisseurs traditionnels et avancées médicales modernes, comment les Togolais naviguent entre ces deux mondes ?

Aujourd’hui, nous allons explorer l’énigme des maladies au Togo, un pays d’Afrique réputé pour ses histoires mystérieuses qui défient toutes les lois de la nature. Dans certaines régions du monde, ces récits extraordinaires seraient qualifiés de sorcellerie, tandis que dans d’autres, on parlerait de magie. La distinction entre le naturel et le spirituel dans ces contextes représente un véritable dilemme. Alors que la maladie est généralement considérée comme un phénomène naturel, nous allons remettre en question cette notion et explorer des perspectives alternatives. Découvrons ensemble les mystères entourant les maladies au Togo.

La sorcellerie au Togo

Au Togo également, de nombreux événements mystérieux se produisent au quotidien. Distinguer une maladie qui relève du naturel ou du monde de la magie, c’est-à-dire du mystique, devient de plus en plus complexe.

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Les personnes sont capables de défier les lois de la nature de manière spectaculaire. L’impossible devient possible. Certaines personnes sont réputées pour invoquer la pluie, le tonnerre, voire prendre forme sous n’importe quel être vivant afin d’accomplir leurs missions. Elles ont la capacité de voler, de guérir des maladies incurables, de générer des gains financiers étonnants, d’envoûter ou de désenvoûter. En somme, rien n’est considéré comme impossible.

La question de maladie au Togo

Tomber malade peut sembler être un phénomène naturel. Selon la plupart des gens, lorsqu’ils tombent malades, ils se rendent à l’hôpital pour recevoir des soins et guérir. Cependant, il est important de comprendre que la maladie peut également avoir des origines différentes.

Parfois, elle peut être attribuée à un sort jeté par une personne sur une autre. Les récits abondent à ce sujet de maladies mystérieuses. Il y a des cas où des personnes souffrantes ne présentent aucun dysfonctionnement ni maladie après un diagnostic complet. Pourtant, elles continuent de souffrir et, dans les pires des cas, succombent de manière mystérieuse.

Naturel ou spirituel ?

Depuis quelques années, une dame veuve se retrouve seule avec la responsabilité de s’occuper de ses quatre filles. Parmi elles, sa troisième fille, une adolescente, souffre d’une maladie depuis plus de deux ans. La mère a tout fait pour trouver un traitement efficace et a transporté sa fille d’hôpital en hôpital, mais sans succès. La situation de la jeune fille continue de se détériorer, ce qui affecte également la santé mentale et financière de sa mère. Malgré les dépenses considérables engagées pour les soins médicaux, aucune amélioration n’est visible.

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Épuisée par les échecs répétés des traitements proposés par les hôpitaux, la mère a décidé de se tourner vers d’autres perspectives, sur les recommandations de personnes qui connaissent l’histoire de la maladie mystérieuse dont souffre sa fille.

La voie du spiritualisme

Désespérée, la dame s’est tournée vers une multitude d’herboristes, prétendus guérisseurs traditionnels, tradithérapeutes, charlatans et malams… Chacun d’entre eux racontait une histoire différente. La source de la maladie et la maladie restent mystérieux. La dame a suivi à la lettre toutes les instructions données par ces personnes, espérant obtenir une guérison totale. Des bains à des heures spécifiques de la nuit, des rituels coûteux et des dépenses de plusieurs millions se sont succédé, mais la santé de sa fille restait inchangée, voire empirait parfois.

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Malgré la fatigue, la mère ne cesse pas le combat et continue inlassablement sa quête d’un traitement pour sa fille. Une fois de plus, elle décide de suivre les recommandations d’autres personnes, espérant trouver une nouvelle perspective pour la guérison de sa fille.

La voie de Dieu

Elle décide alors de confier sa fille aux hommes de Dieu, et de participer à des séances de délivrance après délivrance. Pendant des mois et des mois, elle remet sa fille entre les mains des hommes de Dieu, espérant un miracle. Malheureusement, la santé de l’enfant ne montre aucun signe d’amélioration. Malgré les épreuves, la dame ne renonce pas. Elle reste forte et continue inlassablement sa recherche d’un traitement plus efficace pour sa fille bien-aimée.

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Les nuits solitaires, elle pleure en se demandant pourquoi cela lui arrive. Sentant son impuissance grandir, elle se retrouve dans un état de détresse. Sa propre santé se fragilise également, mais elle ménage tout ses efforts pour prendre soin de sa fille, dont l’état de santé ne cesse de se détériorer.

Épuisée et à bout de souffle, elle lutte toujours, ne sachant plus quoi faire. La fatigue pèse lourdement sur ses épaules, mais elle continue à se battre pour trouver une solution et apporter un soulagement à sa fille.

Histoire de la jeune fille

La situation de la fille en question a commencé à se détériorer lorsqu’elle avait 14 ou 15 ans et était encore en cinquième année. Elle a commencé à adopter un comportement inquiétant pour ses professeurs et camarades de classe. Au fil du temps, cela s’est aggravé progressivement. Ses discours devenaient effrayants, affirmant: « ils sont là, ils viennent me chercher… Ils m’appellent. Démontrant ainsi des signes de délire. Face à cette situation, sa mère n’avait d’autre choix que de la garder à la maison.

Crédit: Liza Summe, Via Pexels

Au fil du temps, les symptômes se sont intensifiés. Elle présentait des signes de désorganisation entre la pensée et la parole, des comportements étranges qui indiquaient une perte de contact avec la réalité. Des hallucinations se manifestaient, ainsi qu’une adhésion à des convictions erronées, même si la réalité prouvait le contraire. Elle souffrait de délires de persécution, croyant parfois être suivie, piégée ou espionnée. Par moments, elle restait immobile, indifférente à son environnement, sans présenter d’émotions, donnant l’impression d’être déconnectée du monde qui l’entourait. Elle pouvait également avoir des crises et des convulsions. Cependant, il y avait aussi des moments où elle était étonnamment lucide, au point de remettre en question sa condition de malade.

Le diagnostic d’un novice

N’étant pas médecin, ni expert en question de métaphasique il reconnaît aussi que tout est possible. « Je ne feins en aucun cas l’existence d’une force obscure ou pas capable d’influer sur le cours de notre vie. Je sais juste qu’au Togo il y a plein d’histoires, d’évènements qui relève du domaine du mystique. Et que faire la différence entre le naturel et le spirituel est une chose compliquée de nos jours. Tout ce qui me touche profondément, c’est cette femme, cette mère, cette veuve, qui déploie tous les moyens nécessaires pour que sa fille retrouve la santé et la vie qu’elle avait autrefois.« 

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« Au cours de mes lectures, j’ai découvert un article récent sur une maladie dont j’ai lu les descriptions des symptômes. La plupart de ces symptômes correspondent à ceux que la fille présente. Je ne suis pas un médecin spécialisé capable d’établir un diagnostic. L’avis d’un expert s’avère donc nécessaire afin de venir en aide à cette femme qui recherche constamment une solution. En tant que veuve, je souhaite seulement qu’elle puisse reconstruire sa propre vie. Elle a le droit à une vie épanouie. Et aussi des projets qui lui sont propres. Elle se doit aussi de se réaliser. Et non de porter seul un fardeau de deux. » affirmait quelqu’un qui connaissait l’histoire de la jeune fille.

Finalement, il devient difficile de déterminer à qui accorder du crédit, que ce soit à la médecine ou au spiritualisme, en ce qui concerne l’origine et le traitement de cette maladie. Cela crée un dilemme complexe.

Serge Frogtéba BAMA

Email : Sergefrogtebabama16@outlook.fr


Moustiquaire ou paludisme ? Lorsque la moustiquaire devient facultative…

Nous sommes entrés en saison des pluies il y a quelques temps, et qui dit saison des pluies dit, d’une certaine manière, au revoir à la chaleur et bonjour à la fraîcheur, ainsi qu’aux moustiques bien sûr…

La saison des pluies entraîne avec elle une prolifération de moustiques, car elle favorise leur reproduction rapide. Les moustiques se développent grâce aux flaques d’eau laissées par les pluies. Nous sommes actuellement en saison des pluies, et au lieu de dormir sous des moustiquaires imprégnées, en raison de l’abondance de moustiques, les gens préfèrent encore dormir sans protection et se font piquer par les moustiques. Il existe plusieurs raisons à cela, que vous découvrirez dans cet article.

1000 façons d’éviter le paludisme

Le paludisme est depuis longtemps l’une des maladies les plus meurtrières de l’histoire de l’Afrique. C’est pourquoi nos gouvernements prennent continuellement des mesures pour lutter contre ce fléau. Il est fort probable que cela soit la raison pour laquelle nous avons appris, dès notre scolarité en classe de CE, comment prévenir le paludisme.

Les moyens de prévention peuvent aller de l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et de répulsifs anti-moustiques sur la peau exposée, au port de vêtements longs et couvrants. Il est aussi courant d’éviter les zones marécageuses et les eaux stagnantes, où les moustiques se reproduisent et d’éliminer les sources d’eau stagnante près des habitations, telles que les pots de fleurs, les pneus usagés ou les récipients abandonnés, afin de réduire les lieux de reproduction des moustiques.

Crédit photo: anghelo-estrada-fú-, Via Pexels-

Pour prévenir le paludisme, dormir sous une moustiquaire se révèle donc comme l’un des moyens parmi tant d’autres pour lutter contre ce fléau. C’est dans cette optique que l’État togolais met souvent en place des campagnes de sensibilisation et de distribution de moustiquaires imprégnées sur l’ensemble du territoire. D’ailleurs, une cinquième campagne de distribution de moustiquaires à imprégnation durable (MID) est en cours. Mais la question qui se pose est la suivante : est-ce que la population utilise correctement les moustiquaires imprégnées distribuées gratuitement ?

Les gens ne dorment pas sous des moustiquaires !

Quoique je me base sur une réalité empirique du quartier dans lequel j’ai mené quelques investigations et sur un constat purement général, j’en suis venu à la conclusion selon laquelle les gens ne dorment pas sous des moustiquaires. Parmi les raisons les plus pertinentes que j’ai identifiées figurent les suivantes :

Ils ne se sentent pas à l’aise à l’intérieur de celles-ci

Certains individus peuvent trouver les moustiquaires inconfortables ou restrictives pendant leur sommeil. La moustiquaire donne à certaines personnes l’impression d’être enfermées, dans un espace clos, similaire à une chambre. Ils affirment avoir l’impression d’être étouffés sous une moustiquaire.

Ils ont l’impression d’être à l’intérieur d’un cercueil

D’autres vont même jusqu’à affirmer qu’ils ont l’impression d’être dans un cercueil (même si cela peut sembler comique, c’est une réalité). L’idée de dormir sous une moustiquaire leur fait tellement peur que l’association avec un cercueil les dissuade de l’utiliser pour dormir.

Ils ont chaud à l’intérieur d’une moustiquaire

D’autres affirment ressentir plus de la chaleur sous une moustiquaire. Ainsi, la sensation de chaleur devient une raison pour laquelle ils préfèrent dormir en plein air plutôt que sous une moustiquaire imprégnée.

Ils ressentent des sensations de brûlure lorsqu’ils sont à l’intérieur

D’autres affirment ressentir des sensations de brûlure chaque fois qu’ils dorment sous une moustiquaire, ce qui les empêche de dormir. Cela constitue une raison suffisante pour éviter l’utilisation de la moustiquaire. Cette situation est souvent due à une mauvaise utilisation de la moustiquaire, notamment lorsque certaines d’entre elles sont imprégnées d’insecticide. Malheureusement, certaines personnes qui ne savent pas lire peuvent passer à côté de des instructions importantes ou précautions spécifiques à prendre avant l’utilisation d’une moustiquaire. Ce qui peut conduire à une mauvaise utilisation des moustiquaires.

Que font-ils donc des moustiquaires imprégnées qu’ils reçoivent gratuitement ?

Certaines personnes cachent les moustiquaires imprégnées dans leurs chambres, les revendent ou les offrent à ceux qui en reconnaissent l’importance. D’autres vont jusqu’à les utiliser pour clôturer leurs petits jardins. Ou encore les utiliser comme filets de pêche dans des barrages ou des rivières.

Que font-ils alors pour éviter le paludisme ?

Les préférences varient quant aux méthodes utilisées pour se protéger des moustiques. Certaines personnes optent pour l’achat de produits peu efficaces ou des méthodes traditionnelles qui peuvent ne pas être satisfaisantes. D’autres choisissent de dormir à ciel ouvert tout en chassant les moustiques. Cependant, il est important de souligner que l’utilisation de moustiquaires demeure la méthode la plus efficace. Et recommandée par les autorités sanitaires pour prévenir le paludisme.

Crédit Photo: Mo Eid, Via Pexels 

Que faire pour amener les gens à dormir sous une moustiquaire ?

Il est donc essentiel de remettre en question les perceptions erronées que les gens ont des moustiquaires. En comprenant qu’elles sont souvent liées à des facteurs psychologiques.

Il est aussi possible que les gens ne soient pas conscients de l’importance d’utiliser des moustiquaires pour prévenir le paludisme. Une sensibilisation de manière approfondie, et non superficielle et adéquate sur les risques du paludisme et les avantages de l’utilisation de moustiquaires pourrait être nécessaire. Il faut mettre en évidence les horreurs de cette maladie. Et encourager la population à faire un usage adéquat des moustiquaires. Il est essentiel de les informer des graves dangers auxquels ils s’exposent en étant exposés aux piqûres de moustiques.

Serge Frogtéba BAMA


L’Engagement Social: Expériences comme récompense

De nos jours, de plus en plus de personnes attachent une grande importance à L’engagement social, et ce, pour de nombreuses raisons. Ils sont simplement devenus conscients du fait qu’ils ne vivent pas seuls sur terre. Dans la vie, on ne devrait pas seulement penser à soi, mais aussi aux autres. Nous devrions parfois nous poser quelques questions. Certaines questions telles que : Comment est la vie des autres ? Vivent-ils aussi bien que moi ? Sont-ils en bonne santé ? Arrivent-ils à manger trois fois par jour ? Que se passe-t-il s’ils tombent malades ? Arrivent-ils à se soigner correctement ?…

Il est important de se poser ces questions, car nous pensons et nous préoccupons tellement de nous-mêmes que nous en oublions les autres. Je trouve qu’un tel mode de vie est égoïste et n’a pas de sens. Nous ne vivons pas seuls sur cette terre, c’est pourquoi il vaut la peine de penser aux autres et de les aider à surmonter certains problèmes. Ainsi, nous devenons plus humains. Et un bon moyen d’y parvenir est l’engagement social. Mais qu’est-ce que l’engagement social exactement ? Et à quoi peut-il mener ? Qu’est-ce qui se cache derrière cet engagement et pourquoi certaines personnes y sont-elles intéressées ? De ce fait, dans cet article, je mets en évidence l’importance de l’engagement social et pourquoi il vaut la peine de s’engager dans des actions sociales.

Crédit photo: Pexels-pixabay

L’engagement social signifie que des personnes aident d’autres personnes à résoudre ou à améliorer des problèmes dans la société. Cela peut signifier, par exemple, donner du temps ou de l’argent pour faire quelque chose de bien pour les autres. Il se révèlle donc important parce qu’il peut contribuer à améliorer la vie d’autres personnes et à faire du monde un endroit meilleur. Dans l’une de ses chansons intitulée « Heal the World », Micheal Jackson a montré à sa manière combien il est important de faire quelque chose pour la terre ou le monde. Lorsque j’ai entendu cette chanson pour la première fois, j’ai été tellement touchée que j’ai presque pleuré. Les mots : »

Heal the world

Make it a better place

For you and for me

And the entire human race

There are people dying

If you care enough for the living

Make a better place for you and for me…

Ce genre d’engagement présente de nombreux avantages. Nous pourrions entre autres donner ceux-ci

Accomplissement à travers l’engagement social:

De nombreuses personnes trouvent qu’il est épanouissant d’aider les autres et de faire quelque chose de bien. L’engagement social peut apporter un sentiment de satisfaction et de bien-être.

Croissance personnelle:

L’engagement social permet aux personnes d’acquérir de nouvelles compétences et de développer leur personnalité. Par exemple, les bénévoles peuvent apprendre à mieux communiquer ou à résoudre des problèmes.


Création de communautés à travers l’engagement social


L’engagement social rapproche les gens et favorise la cohésion de la communauté. Cela permet de créer de nouvelles amitiés et de renforcer la société dans son ensemble.

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Crédit: cottonbro studio, Via Pexels

Améliorer les conditions de vie:

En s’engageant socialement, on peut contribuer à améliorer les conditions de vie des personnes qui vivent dans des situations difficiles. Par exemple, on peut aider les sans-abri en leur offrant un repas ou en les aidant à trouver un emploi.


Développer l’empathie à travers l’engagement social:

Grâce à l’engagement social, les personnes peuvent apprendre à développer de l’empathie et à comprendre le point de vue des autres. Cela peut les aider à devenir plus compatissants et plus tolérants. Et la tolérance est tout ce dont nous avons besoin pour vivre dans la liberté. Être tolérant envers les autres peut résoudre de nombreux problèmes inattendus.


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Credit: RODNAE Productions, Via Pexels

Satisfaction personnelle:

La participation à un engagement social peut également apporter un sentiment de satisfaction personnelle. Cela peut augmenter l’estime de soi et contribuer à se sentir globalement plus heureux.


Prise de conscience à travers l’engagement social

L’engagement social peut contribuer à sensibiliser à certains problèmes ou thèmes de la société. En travaillant avec d’autres personnes concernées par ces questions, les bénévoles peuvent acquérir une meilleure compréhension des défis et des besoins des autres.

Responsabilité sociale:


Personnellement, je considère l’engagement social comme une responsabilité envers la société et le monde. Et je suis également convaincu que chacun devrait contribuer à faire du monde un endroit meilleur comme Micheal Jackson nous l’a déjà montré dans sa chanson.


Donner du sens à sa vie à travers l’engagement social:


Pour certaines personnes, l’engagement social peut aussi être un moyen de donner un sens à leur vie. Par ailleurs en aidant les autres, elles peuvent avoir le sentiment de faire quelque chose d’important et d’avoir un impact positif sur le monde.

Création de réseaux:

L’engagement social peut également être l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes et de nouer des contacts. Cela peut être particulièrement utile lorsqu’on s’installe dans une nouvelle ville ou communauté.

Renforcement de la démocratie:

Grâce à l’engagement, les personnes peuvent contribuer à renforcer leurs communautés et à promouvoir la démocratie. En participant à des campagnes politiques ou en soutenant des initiatives locales, ils peuvent contribuer à faire entendre leur voix et à apporter des changements positifs dans leur communauté.

Pour conclure, l’engagement social est une bonne chose. Pas seulement pour la société, mais aussi pour ceux qui décident de le faire. De plus, le sentiment d’aider les autres et la satisfaction que l’on éprouve à la fin peuvent être très gratifiants et donner un sentiment de sens et de satisfaction. En outre, l’engagement social offre la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences et expériences qui peuvent être utiles dans d’autres domaines de la vie. Dans l’ensemble, cela peut contribuer à enrichir et à améliorer sa propre vie. Et dans ce cas ceux sont les expériences formidables qui sont la récompense.

Par Serge Frogtéba BAMA


Carte d’identité au Togo: Ma mauvaise expérience

Le lundi 22 février 2023, je me suis rendu dans un commissariat de police pour faire renouveler ma carte d’identité qui était obsolète depuis octobre 2022. À mon arrivée à 10 heures précises, j’ai remarqué une foule de gens qui attendaient avec des dossiers en main. Certains étaient là pour les mêmes raisons que moi, c’est à dire renouveler leur carte d’identité, tandis que d’autres étaient présents pour se faire établir une carte d’identité pour la première fois.

Il y avait de nombreuses personnes assises sur des bancs disposés en ordre. J’ai été surpris de constater que ce qui se tramait là il y a cinq ans lorsque je me faisais établir ma carte d’identité pour la première fois n’avait pas changé d’un pouce.

Ma première fois lors de l’établissement de ma carte d’identité

En 2018 Je me suis rendu pour la première fois au commissariat pour me faire établir pour ma première fois ma carte d’identité. Et j’avais fait une remarque intéressante. En effet, lorsque vous vous rendez au commissariat pour vous faire établir une carte d’identité et que vous souhaitez être servi rapidement, vous devez connaître quelqu’un sur place ou connaître quelqu’un qui connaît quelqu’un d’autre travaillant sur les lieux.

En somme, peu importe si vous arrivez au commissariat à 5 heures du matin. La personne qui a plus de chance d’être servi en premier est celle qui a un contact sur place au sein du commissariat.

Et c’était la même scène qui se reproduisait.

Ma deuxième fois lors du renouvellement de ma carte d’identité

Le lundi 22 février, je suis allé au commissariat pour me faire renouveler ma carte d’identité. Et bien que je sois arrivé à 10 heures, il y avait des personnes qui étaient venues des 6 heures du matin et qui attendaient d’être reçues. Malheureusement, nous ne connaissions personne sur place. De nouvelles personnes arrivaient et leurs dossiers étaient traités immédiatement. Parfois, ces personnes ne faisaient que passer un coup de fil. C’est alors qu’un policier apparaît. Ils discutent un peu, puis prennent son dossier pour l’emmener immédiatement dans la pièce où les cartes étaient établies. Ils ne faisaient même pas l’effort de cacher leur pratique non conforme. Et nous, qui sommes nous alors ? Personne ? Presque tous les membres du personnel du commissariat se livraient à cette pratique injuste. J’étais là, assis et j’observais tout. C’est ainsi que j’ai attendu, patientant encore et encore.

Tout paraissait normal pour eux. Ils n’étaient même pas embarrassés et nous regardaient à travers nous comme si nous étions transparents. Personne n’osait réclamer, de peur de se faire crier dessus ou, dans le pire des cas, de ne pas être reçu du tout.

Nous étions assis là à regarder les gens se faire recevoir tandis que nous étions ignorés. C’était pénible et j’ai eu envie de pleurer. Mon cœur battait plus fort et ma respiration devenait plus forte. Je me suis dit dans ma tête : qui suis-je pour intervenir ? J’avoue que l’envie m’a pris de crier, de crier si fort qu’ils m’entendraient enfin. Mais j’avais peur des représailles si jamais je décidais de m’emporter.

Pour obtenir une simple carte d’identité, il faut avoir un contact qui puisse nous aider. J’avais honte à leur place. Eux qui n’essayent même pas de cacher leurs agissements. Ils le font à découvert. C’est comme s’ils se disaient : « Tu es chez moi ici. Si tu n’es pas convaincu, la porte est juste derrière toi ». Ou peut-être se disent-ils aussi : « Je suis policier. C’est ta parole contre la mienne. Qui es-tu pour porter des accusations contre un représentant de la loi ?

C’est incroyable de constater que rien n’a changé en cinq ans. Malgré tous les discours sur l’amélioration des services publics, rien ne semble avoir été fait pour régler ce genre de problèmes. J’imagine que des milliers de personnes dans le même cas que moi subissent le même sort chaque jour. Et le pire, c’est qu’on se sent impuissant face à cette injustice. On est censé être des citoyens, mais on se sent traité comme des moins que rien.

C’était l’heure de la pause. La reprise était donc pour 14 heures 30. Nous n’avions pas bougé d’un pouce, étant toujours là, attendant qu’un policier ait pitié de nous alors qu’on ne nous considérait même pas. J’ai vécu cette même scène il y a 5 ans, lorsque je faisais établir ma carte d’identité pour la première fois. J’étais allé à 6 heures du matin et je n’étais reparti qu’à 18 heures le soir. La demande est forte. Certes mais cela n’empêche pas à respecter l’ordre. Servir chacun selon l’heure d’arrivée.

Et notons bien que j’ai retiré ma carte qu’après trois semaines. Et c’est ainsi que cela se passe habituellement. Obtenir une carte d’identité prend généralement deux à trois semaines à compter du jour du dépôt et de la prise de photos.

Et pour tout le monde, ce n’était pas normal. Mais personne n’osait élever la voix. Ils diront pour leur défense qu’ils ne reçoivent que les personnes âgées, les femmes enceintes, les femmes portant leurs bébés, les personnes en situation de handicap… Mais c’est faux.

Je vais faire une liste brève de ceux qu’ils reçoivent en priorité, en plus de la liste des personnes susmentionnées. Pour faire court, ils reçoivent leurs amis et amies, ainsi que les amis de leurs amis. Il suffisait juste qu’une personne appelle et signale qu’il avait un de ses amis là. Aussitôt, on le reçoit.

Il fallait faire quelque chose. Et c’est là j’ai décidé de prendre les choses en main. Entre temps, un policier était sorti de la pièce et a essayé de mettre de l’ordre dans les choses en disposant les gens dans l’ordre d’arrivée. Mais aussitôt qu’il est rentrer dans la pièces car il faisait parti des personnes qui prenaient les photos, qu’a recommencées leurs manigances.

Je lui ai approché pendant la pause en essayant de lui expliquer notre situation. Je lui ai dit : « Bonsoir, Monsieur. J’ai vu que vous êtes sorti entre temps pour mettre de l’ordre dans les choses. Mais dès que vous êtes reparti, le désordre a repris. »

Il m’a coupé la parole et m’a demandé : « Maintenant, quelle est ton inquiétude ? »

J’ai repris en disant: « Monsieur, on reçoit les gens par connaissances, et malgré le fait qu’on soit là depuis 6 heures, on ne nous regarde même pas. »

Il m’a encore coupé la parole et m’a demandé, en me regardant droit dans les yeux et en essayant de m’intimider :

« Maintenant, quelle est ton inquiétude? Tu veux quoi?

Les quelques policiers autour de nous écoutaient et souriaient. J’ai ressenti une grande honte.

C’est là j’ai répondu: « Faites quelque chose pour nous aussi? »

Il m’a juste dit:  » J’ai compris » en tournant son regard. Il s’est éclipsé.

Je suis retourné m’asseoir et j’ai pris mon stylo. C’est ainsi que j’ai écrit ce que je venais de vivre. J’ai eu envie de pleurer.

Que pouvais-je donc faire ? C’était moi contre ce monde injuste, plein de despotisme. La question d’ordre, de mérite, de justice ne faisait clairement pas partie des qualités des représentants des forces de l’ordre, comme on le dit souvent. Ils ne sont rien d’autre que les grands orchestrateurs du désordre. À qui vais-je parler de cette injustice ? La seule personne qui me paraissait confiante m’a déçu. Il s’est retourné contre moi.

Qui aurait pu protester ? Personne. Personne ne voudrait être la cible d’un groupe de policiers aussi solidaires dans leurs actes non conformes.

Heureusement que j’ai mon blog. Au moins, ici je pourrai m’exprimer, essayer de dire à quelqu’un au bon cœur qui le lira mon billet, de faire changer les choses s’il en a le pouvoir, où qu’il soit. Leur faire prendre conscience de ce que j’ai vécu et leur dire de le partager autour d’eux. À moi seule, je ne pourrai pas, et il y a des personnes qui ne me croiront pas.

C’est injuste. La façon dont ils agissaient. Et le pire, c’est une injustice auxquelles les soi-disant représentants de l’ordre s’adonnent. Voir les représentants des forces de l’ordre s’adonner à de telles pratiques était pour moi un coup dur. Et j’ai compris que l’habit est très loin de faire le moine. Je me suis demandé: Si cela en est ainsi juste pour se faire établir une carte d’identité: Qu’en serait t’il dans les autres services? Pour se faire établir sa nationalité, pour rechercher un travail…Qu’en serait-il? Je me le demande…

Serge Frogtéba BAMA


Il était une fois un vol…

Il y a deux ou trois semaines, une dame du quartier de Kpotavé à Adétikopé a été victime d’un vol en plein jour dans sa boutique où elle stockait ses articles de vente. Ce jour-là, elle s’était rendue au marché pour faire des achats. L’inconnu avait forcé le portail pour entrer. Rapidement, elle a jeté un coup d’œil dans la cour et a remarqué que tout semblait en place. Elle a vérifié l’entrée de sa boutique et a également remarqué que c’était fermé comme elle l’avait laissé.

C’est ainsi qu’elle est entrée dans la boutique et à sa grande surprise, elle a remarqué que la boîte dans laquelle elle laissait l’argent de ses ventes était vide. Elle était choquée et triste et se demandait comment l’inconnu avait pu entrer dans la boutique et en ressortir avec de l’argent. Elle a pensé à questionner ses propres enfants pour voir s’ils avaient pris cette somme ou non.

Crédit photo: Donald Tong, Via Pexels

Les enfants ont montré qu’ils n’en savaient rien du vol. Ainsi, l’on n’a jamais pu découvrir l’identité de cet inconnu qui était entré dans la boutique et à commettre ce vol. C’était un coup dur pour la dame. Elle qui supportait seule ses quatre enfants depuis le décès de son mari en 2018.

Le jeudi 2 février 2023, la dame en question s’est rendue une fois de plus au marché. Mais cette fois-ci, elle a pris soin de retirer tout ce qui pourrait être volé dans la boutique avant de partir. A son retour, elle a découvert que son portail avait été une fois de plus forcé. Elle était surprise. Et s’est mise à se lamenter quand un jeune homme lui a raconté ce qui s’était exactement passé. Cet homme malade affirmait avoir aperçu quelqu’un. Une personne en train de forcer la boutique par la fenêtre depuis son domicile situé en hauteur. Il tenait en main un outil qui l’aidait à ouvrir la fenêtre de la boutique. L’auteur de ce acte était un jeune homme d’environ 23 ans que tout le quartier soupçonnait de voler.

L’homme qui l’avait aperçu disait : « Je l’ai vu. En fait, j’étais chez moi et j’ai entendu du bruit. Le jeune homme essayait de forcer la fenêtre de la boutique. Ayant remarqué que je l’avais vu, il a sauté par-dessus le mur. J’ai marché vers une dame qui vendait juste au carrefour. Pour lui raconter ce qui s’était passé, il m’a suivi et m’a demandé : ‘Maintenant que voudrais-tu aller dire ?‘ »

Après avoir entendu la version du témoin, j’ai accompagné la dame en question le lendemain à la police. Afin de leur expliquer l’histoire du vol et faire arrêter le voleur.

Crédit photo : Pixabay

Les policiers du service nous ont recommandé de nous rendre au commissariat pour exposer les faits. Nous nous sommes donc rendus au commissariat. Une femme nous a accueillis et nous a demandé ce que nous cherchions. Nous lui avons expliqué la situation et la première question qu’elle nous a posée était :

« Qui vous a dit que c’était lui qui était entré chez vous? »

Nous lui avons répondu qu’il y avait un témoin. Elle a rebondi en nous demandant ce qui prouvait que c’était bien la même personne qui était venue la première fois.

Elle nous a affirmé que le Droit fonctionnait grâce aux preuves, et ne se contentait pas de déductions. Selon elle, le Droit était : « « Saint Thomas »; Le Droit est aveugle » et fonctionnait avec des preuves tangibles.

Alors j’ai pris la parole et expliqué que nous avions fermé le portail comme la première fois. De plus, cette fois-ci, nous avions un témoin. Un témoin qui avait vu quelqu’un en train d’essayer de forcer la fenêtre de la boutique. Il est évident que le voleur de la première fois était la même personne, même si nous ne disposons pas de preuves tangibles pour le prouver. En tout cas, il reste le premier suspect.

La dame nous a délivré une convocation, que nous avons envoyé au suspect. Cependant, il était difficile de le contacter car il se faisait rare et ne revenait que la nuit. De plus, son tuteur a refusé de prendre la convocation. Nous avons donc dû passer par le chef du canton pour la lui faire parvenir.

Lorsqu’ils sont arrivés chez le chef du canton, la dame a expliqué la raison de leur visite. C’est à dire l’histoire du vol dont elle a été victime. Et le chef du canton leur a dit qu’il prenait deux mille francs CFA pour les frais de déplacement pour remettre la convocation au concerné.

La dame a dû donner cet argent car elle voulait que justice soit rendue, malgré ses dépenses déjà insupportables et difficiles à gérer. Elle a mis tout en œuvre et s’est habituée aux dépenses pour que le voleur soit arrêté.

Il a refusé de se présenter au rendez-vous. Nous sommes retournés au commissariat. Mais on nous a fait savoir qu’il n’y avait pas suffisamment d’effectifs pour arrêter le voleur en question.

La dame a ainsi perdu son temps et son argent en essayant de faire arrêter quelqu’un qui se moque de la police et d’elle-même.

J’ai fini par comprendre une chose en voyant le nombre de personnes au commissariat. Les policiers reçoivent des plaintes tous les jours et en ont franchement assez des histoires de vols. Même s’ils ne peuvent pas le dire de manière à ce que tout le monde l’entende.

C’est pour cette raison que les gens optent pour d’autres alternatives que vous découvrirez en cliquant ICI.

Serge Frogtéba BAMA